André Wameso, directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État chargé des questions économiques et financières, s’est appesanti sur les différents avantages obtenus par la République Démocratique du Congo dans le rééquilibrage du contrat chinois et d’autres partenariats. C’était au cours du briefing tenu lundi 29 janvier avec Patrick Muyaya, Alexis Gisaro et Jules Alingete.
Le Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État a révélé que le rééquilibrage des contrats signés entre la RDC et les différents exploitants offre des avantages au pays. C’est en ce terme que le directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État chargé des questions économiques et financières, André Wameso a abordé cette question lors d’un briefing de presse organisé à Kinshasa, ce lundi 30 janvier.
A l’en croire, grâce à cette opération, la RDC va gagner environ 10 milliards de dollars américains. Une cagnotte susceptible d’aider à booster l’économie nationale, et le doter les pays d’infrastructures modernes pour le désenclaver. Il s’agit notamment des contrats signés avec le groupe Ventora, Sicommine, et TFM.
« Pour le dossier TFM, c’est environ 2,3 milliards $ qui reviennent dans l’escarcelle de la RDC. Avec Ventora, on parle de 2 milliards $. Sur le projet Sicomines, l’augmentation est de 5 milliards $. Le calcul de tout donne environ 10 milliards $ », a-t-il informé.
André Wameso a par ailleurs évoqué le cheminement des discussions mettant également l’accent sur le déséquilibre de plusieurs partenaires. Cela a poussé le président de la république a propulsé des négociations pour arriver à cette rééquilibration.
« Les maigres financements que nous avons reçus par la partie chinoise, c’était de l’emprunt qui était garanti par le groupe d’intérêt chinois. Ces intérêts étaient supportés par l’Etat congolais », a-t-il précisé.
Notons que cette rééquilibration a été rendue possible grâce au travail de l’IGF (Inspection générale des Finances), qui a permis de déceler le déséquilibre que renfermait le partenariat signé en 2008 entre la RDC et un groupe d’entreprise chinoises.
« Il a été décidé qu’on procède de la convention 15 ans après sa mise en œuvre », a renseigné Jules Alingete, IGF.
Pour le ministre des infrastructures, Alexi Gisaro, la RDC va plus que doubler les montants alloués aux infrastructures.
Serge NGALAMULUME