Le directeur général adjoint de l’Agence nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) a égrainé quelques avancées enregistrées par son établissement en rapport avec l’accès à l’énergie. Au cours d’un panel organisé par SE4ALL à Dubaï, le lundi 04 décembre, Damien Twambilangana a informé qu’en une année, près de 3000 ménages ont été connectés aux solutions énergétiques dans la partie est de la République démocratique du Congo. Ces solutions sont basées notamment sur le développement du solaire, et de mini et micro-centrale hydro électriques.
« C’est un projet test qui s’est passé dans la région de l’est de la RDC. C’est là-bas qu’on trouve quelques sociétés congolaises qui ont eu le courage d’implémenter ce type de centrales. Mais, nous avons un taux d’accès à l’électricité de moins d’un pour cent en milieu rural. Là, il nous faut beaucoup d’argent. C’est pour cela que nous avons voulu mener le plaidoyer pour voir comment lever les fonds », a-t-il précisé.
Bien que les résultats enregistrés durant les deux dernières années soient très encourageants, l’ANSER reste tout de même confrontée aux difficultés du marché dans les milieux ruraux qui n’attirent pas suffisamment des investisseurs. Cette situation est notamment liée aux risques du marché qui doivent nécessairement être pris en considération dans la politique du gouvernement afin de fournir des garanties nécessaires aux investisseurs.
« Les entreprises n’aiment pas aller dans les zones rurales qui sont difficilement accessibles, où les gens n’ont pas le pouvoir d’achat. Le but de notre participation à ce projet c’est de pouvoir ramener des subventions pour encourager les entreprises à arriver sur le terrain », a-t-il indiqué.
Le Dga de l’ANSER a par ailleurs informé qu’une trentaine de centrales hydroélectriques et solaires sont en cours de construction. Certaines d’entre elles sont déjà en phase finale et seront très bientôt mises en service.
« Avant le 15 décembre, on va livrer 15 centrales. Nous allons les céder aux privés qui doivent gérer. Évidemment ils ont l’obligation de les développer et de connecter plus des ménages », a-t-il informé.
Le Fonds Mwinda se tiendra aux côtés des entreprises gestionnaires de ces centrales pour apporter des appuis financiers nécessaires pour le développement et l’extension de centrales en cas de besoin.
Depuis Dubaï, Alfredo Prince NTUMBA