L’Assemblée nationale vient d’adopter ce vendredi 17 novembre 2023, la proposition de loi portée par la questeure de cette institution, Angèle Tabu. Une loi portant l’ordre national des environnementalistes en République démocratique du Congo. Un acte salué par les différents experts, qui pensent que la création de cet ordre va donner de la valeur à la profession des environnementalistes et ainsi extirper les fossoyeurs qui s’étaient infiltrés dans les différents métiers des experts environnementalistes.
« Connaissant l’importance de réguler ce secteur conformément à la vision du chef de l’Etat, la RDC, pays-solution aux problèmes environnementaux de l’heure, le président Mboso s’est montré très favorable pour accélérer le traitement de cette loi. Au nom de tous les environnementalistes de la RDC, nous lui témoignons notre gratitude », a indiqué Jean- Louis Koyagialo, expert environnementaliste.
Il a par ailleurs remercié la Commission permanente de l’environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable de l’Assemblée nationale et tous les experts qui ont travaillé d’arrache-pied pour produire une version du texte très potable mettant toutes les parties à l’aise.
« En effet, il a été constaté que dans la profession d’environnementaliste, s’est infiltré un nombre important de charlatans et personnes non attitrées avec conséquences une baisse de l’éthique, de la déontologie et de l’intégrité de certains professionnels », a-t-il déonncé. « De ce fait, il est temps d’agir autrement afin d’arrêter le désordre dans l’exercice de la profession d’environnementaliste en vue d’une gestion responsable de l’environnement en République démocratique du Congo ».
La loi sur l’Ordre national des environnementalistes introduit les conditions d’admission, regroupe au sein de l’Ordre tous les environnementalistes autorisés à exercer en République démocratique du Congo quels que soient leurs statuts ou domaines d’exercice, détermine les droits et les devoirs de l’environnementaliste.
En sus, elle institue une commission de discipline de l’Ordre, garantie la protection des résultats de recherche et met en place le mécanisme de collaboration avec le gouvernement. Cette loi permet l’intervention de l’Ordre dans le processus de formation et d’évaluation de la qualité professionnelle des environnementalistes.
En attendant sa deuxième lecture au Sénat et sa promulgation par le chef de l’Etat, Monsieur Koyagialo estime que cette loi vient mettre fin à la récréation qui a trop perduré dans le secteur de l’environnement en RDC.
La Rédaction