Les Etats-Unis d’Amérique ont réaffirmé leur engagement à appuyer l’Institut congolais pour la conservation de la nature dans la conservation des aires protégées de la République démocratique du Congo. Cet engagement de l’ambassadrice des Etats Unis a été exprimé lors d’une audience lui accordée par le DG de cet établissement public, ce jeudi 04 mai, à Kinshasa.

Certains parcs nationaux du pays continuent de subir des menaces notamment à cause des activités illégales de groupes armés. C’est le cas du parc national des Virunga assailli par les rebelles du M23, les FDLR et autres groupes armés qui en ont fait leur bastion. Le directeur général de l’ICCN,  Yves Milan Ngangay et Lucy Tamlyn ont examiné les voies et moyens susceptibles  d’approfondir la coopération entre les deux pays en matière  de l’environnement et de la conservation des zones protégées relevées pour certaines au rang des patrimoines mondiaux de l’UNESCO et site du Ramsar.

« Nous avons plusieurs activités comme celle qui a permis de mobilier l’année dernière 50 millions de dollars avec un engagement pour les années à venir. Les États-Unis sont vraiment fiers d’être en partenariat avec l’ICCN puisque cette institution est un acteur incontournable de l’entretien des vastes étendues des aires protégées en RDC ainsi que de la protection d’ espèces protégées. Je voulais aussi réaffirmer le soutien des USA à cet institut. L’assistance américaine sera de renforcer la sécurité, à préserver la biodiversité et à sauvegarder les espèces »,a rapporté l’Ambassadrice des en RDC.

Cette visite de courtoisie s’est inscrite également dans le cadre de la réflexion sur l’appui de l’ambassade aux projets de développement durable menés par les communautés, les activités génératrices de revenus, les réseaux entrepreneuriaux et les chaînes de valeur dans les concessions forestières communautaires.

« C’est une assistance qui vise à aider les populations à améliorer leur moyen de subsistance. Il y a beaucoup de défis. Je pense qu’avec l’assistance de tous les partenaires, avec l’engagement et l’implication du gouvernement congolais, nous allons vers une situation où la population serait vraiment impliquée dans la protection de ses zones. Il y aura une sécurité qu’il faut pour permettre aux communautés vivant dans et aux alentours de ces zones de faire leurs activités. Notre assistance est que nous voulons toujours avoir des personnes au centre de nos soucis », a renseigné  Lucy Tamlyn.

Les États Unis d’Amérique ont manifesté la volonté d’améliorer l’efficacité de leurs efforts visant à contrer le trafic des espèces sauvages. Ces mesures attendent taire d’autres activités illégales entreprises dans les espaces protégés de la RDC.

Albert MUANDA