Après la première rencontre organisée l’an dernier à Kinshasa, l’on s’achemine vers une seconde rencontre du dialogue de haut niveau entre la présidence de la République démocratique du Congo et le groupe inter bailleurs sur l’environnement et le climat (GIBEC). En vue de préparer cette rencontre, une réunion technique a été organisée ce jeudi 09 mars, à Kinshasa par le cabinet du chef de l’Etat.
Cette réunion préparatoire a été un cadre idéal d’échanges entre la partie congolaise et les délégués des bailleurs de fonds. Elle a permis aux différents participants d’analyser et évaluer la participation de la RDC à la COP27 en Egypte et à la COP15 au Canada. Des forces et faiblesses de cette participation ont été relevées et de suggestions d’amélioration formulées.
La réunion préparatoire avait également pour objectifs entre autres, de récolter les avis des uns et des autres sur les difficultés qui minent la gouvernance des ressources naturelles de la RDC. Epingler les points devant figurer à l’ordre du jour de la seconde rencontre de haut niveau entre la présidence et le GIBEC, prévue le 23 mars de cette année.
Si pour la partie « bailleurs des fonds », les questions relatives à la gouvernance du secteur forestier et les appels d’offres pour l’exploitation des hydrocarbures ont été soulevées, du côté de la société civile et le secteur privé c’est plutôt la gestion chaotique du ministère de l’environnement par Eve Bazaiba Masudi. Mais aussi, la léthargie dans le décaissement des fonds CAFI, près de 15 mois après la signature de la 2ème lettre d’intention. Ces préoccupations doivent impérativement être inscrites à l’ordre du jour de la rencontre du 23 mars, ont-ils recommandé.
A l’issue de cette réunion préparatoire, plusieurs recommandations ont été formulées et enregistrées par l’assistante du directeur de cabinet du chef de l’Etat, Stéphanie Mbonmbo. La société civile environnementale à travers le Groupe de travail climat REDD, s’est félicitée de la mise en place de ce cadre multi acteurs devant statuer sur les grandes décisions relatives à la gestion des ressources naturelles du pays.
Notons par ailleurs que la seconde rencontre du dialogue de haut niveau sur le climat et l’environnement vise à formaliser ce cadre de concertation, planifier les prochaines étapes, renforcer la cohérence des interventions des institutions et faire une évaluation objective de la qualité du partenariat entre la RDC et le GIBEC.
Alfredo Prince NTUMBA