Forêt : Renforcement des capacités des agents des administrations sectorielles sur foresterie communautaire

Quelques agents des administrations sectorielles et de la division de foresterie communautaire du Ministère de l’Environnement et développement durable ont été renforcés en capacité sur le processus de la foresterie communautaire, en République démocratique du Congo. Cet atelier a été organisé par Centre d’Appui à la Gestion Durable des Forêts Tropicales (CAGDFT) avec l’appui de la GIZ. La formation qui s’inscrit dans le cadre de renforcement des capacités des agents impliqués de loin ou de près dans la conduite de ce processus se déroule du lundi 13 au mardi 14 décembre à Kinshasa.

 « Nous avons jugé bon de les impliquer [Ndlr, les agents des administrations] dans ce processus de foresterie communautaire. Je citerai notamment l’Agriculture, les Mines, le Développement rural, les Hydrocarbures et j’en passe. L’apport de ces ministères sectoriels va nous apporter l’harmonisation dans les activités des communautés locales et des peuples autochtones car chaque ministère apportera son élément pour que la communauté sache ce qu’elle doit faire de manière que leurs activités soient rentables dans tous les secteurs. Nous prônons dans l’ensemble une agriculture durable de manière à conserver nos ressources forestières et la biodiversité », a déclaré Jean-Pierre Lisoli Tembele, représentant du secrétaire général à l’EDD.

A en croire les organisateurs, le  processus de la foresterie communautaire dans le pays est suffisamment avancé. La synergie de l’action entre le ministre de l’environnement, de l’aménagement du territoire, foncier, agriculture, mines et l’administration territoriale est d’une grande importance pour adresser les défis de la gestion des concessions forestières des communautés.

« Nous voulons que ces agents puissent faciliter la tâche dans la mise en œuvre de ce processus sur le terrain vu que les administratifs tant au niveau national, provincial que local ont un rôle important à jouer dans les différentes phases de demande, de gestion et de l‘exploitation des concessions forestières des communautés locales. Que ces ministères puissent intervenir dans le processus pour comprendre en quoi rime ce processus, quelle est son évolution à ce jour et ce qu’il faut attendre dans le cadre de la mise en œuvre harmonieuse de ce processus sur le terrain », a rapporté Théophile Gâta.

En plus de ce moment de renforcement, les participants vont se focaliser également sur comment conduire les communautés au choix de mode de gestion et à la structuration tout en tenant compte de la dynamique des peuples autochtones dans ce processus. Les formés seront appelés sur le terrain à analyser les rapports des activités réalisées sur le Biomonitoring, l’entrepreneuriat communautaire et les chaînes de valeurs des certaines denrées alimentaires issus des activités des communautés.

« Il était essentiel que tous les acteurs soient renforcés en capacités pour avoir la même information. Nous avons un programme à mettre en place à travers les différents modules plus particulièrement, le cadre légal et règlementaire de la foresterie communautaire, la cartographie de compétence. Nous allons également travailler sur la stratégie nationale relative à la foresterie communautaire sans oublier la plus-value ou le mode de gestion d’exploitation des concessions forestières des communautés locales pour améliorer les conditions de vie », a renseigné Frederic Bofole, expert Juriste.

Cet atelier s’est déroulé dans une atmosphère participative et interactive entre les intervenants et les participants, afin de permettre à la République Démocratique du Congo de poursuivre sans relâche les réformes dans le secteur forestier.

Albert MUANDA

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