Conservation : AWF et ICCN forment les OPJ sur les infractions liées à la criminalité faunique en RDC

African Wildlife Foundation (AWF) et l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) organisent une formation de 4 jours, à partir de lundi 12 décembre 2022, à Kinshasa. Ces travaux portent sur l’assistance judiciaire et les poursuites en matière d’espèces sauvages sur le thème : « renforcement de l’application de la loi grâce à l’amélioration de l’identification des espèces et des spécimens d’espèces sauvages. »  

Depuis le mois de juillet de l’année en cours, le nombre d’incidents de braconnage en RDC a augmenté. Cela a suscité une grande inquiétude tant au niveau régional qu’international. A en croire les recherches de AWF, les parcs nationaux des Virunga faisaient partie des zones les plus touchées.

« Cette activité entre dans le cadre du projet lancé récemment. Depuis l’année passée, AWF, avec les financements de INL, avait lancé un nouveau projet avec 2 sites cibles à savoir l’aéroport international de N’djili et le port de Matadi. Parmi les objectifs qui doivent concourir à aboutir aux résultats, c’est à dire, réduire la capacité des criminels dans le braconnage et le commerce illicite, améliorer l’application de la loi au niveau de ceux qui sont censés l’appliquer. » A indiqué le Coordonnateur de ce projet, Me Joe Kasongo.                       

C’est depuis le lancement dudit projet au mois de février de l’année en cours, que l’AWF s’indigne sur le fait que l’ICCN n’aie pas des OPJ capables d’arrêter les criminels fauniques. D’où la raison d’être de ces séances de formation en vue de leur permettre de faire appliquer la loi sur la conservation de la nature, en mettant fin au trafic illicite et l’abattage des espèces protégées. A en croire Me Joe Kasongo, les bénéficiaires de cette formation doivent développer un esprit de collaboration entre eux. Cela constitue la clé de cette lutte car les infractions liées à la criminalité faunique sont commises chaque jour.                  

Reconnaissant que la réussite des actions de l’ICCN passe également par la force des organes d’application de la loi au sein de cette institution, l’ICCN a émis le vœu d’avoir des OPJ formés par l’AWF.

« L’ICCN a seulement des avocats. Les quelques OPJ sont à compétence restreinte. En plus, leur nombre est insuffisant par rapport à la situation liée au braconnage et au trafic illite des espèces sauvages protégées. Alors, il en faut beaucoup. C’est pourquoi, nous plaidons pour la formation des OPJ dès le début de l’année prochaine. » A confié Gilbert Ndjadi, Assistant chargé de l’exploitation de la faune sauvage et Point focal CITES RDC à l’ICCN.                   

Au cours de ces travaux, les connaissances pré et post formation des participants ont été jaugées sur base d’une série de formations auxquelles ils ont pris part sur l’assistance judiciaire et les poursuites en matière d’espèces sauvages ainsi que sur le renforcement de l’application de la loi en améliorant l’identification des espèces et des spécimens sauvages.                

Sarah MANGAZA

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