Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi a annoncé la mise en valeur dans les prochains jours du gaz torché de PERENCO, dans le mix énergétique au Kongo Central. Cette mesure est pour le premier citoyens congolais une alternative pour donner une seconde valeur de ce gaz responsable de la pollution atmosphérique. Il attend également résoudre le problème de faible taux de desserte énergétique dans la ville de Moanda. Cette révélation a été faite au cours de son discours sur l’Etat de la nation ce samedi 09 décembre à Kinshasa.
Ce projet combiné avec ceux exécutés par l’Agence National d’Electrification et de service Energétique en milieu rural et périurbain, permettra un déploiement progressif d’accès à l’électricité de plus de 30 000 ménages à travers le pays. Pour donner le coup de pouce à l’ANSER, le président de la République avait doter ce fonds d’une cagnotte de 5 millions de dollars américains.
« Ce fonds, dont la première dotation provient de moi-même, permet de drainer d’importants financements du secteur tant public que privé et d’inciter les entreprises privées à s’implanter dans les zones rurales et périurbaines. A ce jour plus de 20 projets sont répartis dans les provinces formant le Grand Bandundu, le Grand Kasaï, le Grand Équateur ainsi que le Grand Oriental au bénéfice de plus de 500 000 personnes. En plus du fonds Mwinda et en prélude du déploiement de mini et micro centrales dans les 145 territoires de la RDC, le Gouvernement, à travers l’ANSER, a expérimenté son approche de l’électrification rurale et périurbaine », a-t-il renseigné.
Au cours de ces cinq dernières années, le gouvernement congolais n’a ménagé aucun effort pour rétablir les populations dans leur droit à l’accès à l’électricité grâce au développement de projets périurbain PEPUR, EASE et tant d’autres financements conséquents ont été injecté dans la réhabilitation des centrales de Nzilo et Nseke, dans la province du Lualaba.
« Le taux d’avancement à ce stade est estimé à 80 %. Muadigusha, dans le Haut-Katanga, tourne déjà à plein régime. La centrale de Busanga, quant à elle, avec sa capacité de 240 Mégawatts, est déjà opérationnelle », a rassuré le chef de l’État.
La mise en service de ces projets dans la partie sud du pays permettra de répondre efficacement aux besoins des opérateurs miniers. Le déploiement vers les populations environnantes est également prévu. Il relèvera des formalités administratives.
Albert MUANDA