A l’ouverture de la conférence des parties sur le climat(Cop 27), à Sharm El-Sheikh en Egypte, l’ONG Greenpeace Afrique a publié un rapport sur l’implication de la vice- premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba dans une affaire d’accaparement des terres dans la province de la Tshopo pour le compte d’une société américaine spécialisée dans les projets carbone. Face à cette situation, le professeur Jean Robert Bwankoy, Administrateur gérant de ERA Congo a au cours d’une interview exclusive accordée à Environews RDC, fustigé ce rapport qui selon lui, est un tissus des mensonges pour freiner les efforts de la RDC comme étant un pays solution à la crise climatique.
« Normalement je ne réponds pas aux organisations néocolonialistes. Je considère l’ONG Greenpeace Afrique comme telle dont la seule force est de pouvoir s’attaquer à la RDC. Leur communiqué n’est rien d’autre qu’un tissu de mensonges. Vous pouvez leur demander de vous montrer le contrat de concession que nous avons signé à la place de Tradelink. c’est un contrat imaginaire », a-t-il fustigé.
Il a par ailleurs indiqué que le pays va signer le contrat de concession selon les prescriptions de la loi, aux bénéfices de l’Etat congolais et des communautés locales.
« Nous avançons pour le bien-être de la population congolaise. Et nous sommes fiers de dire que nous travaillons d’arrache-pied pour l’État congolais et pour la province de Mai Ndombe. À ce jour, les communautés de Mai Ndombe ont quand même des bénéfices substantiels devant contribuer à leur développement à travers notamment la construction des infrastructures. Ils n’ont pas besoin de Greenpeace pour le nourrir ou pour construire leurs écoles », a-t-il rassuré.
Outre ce professeur, les organisations de la société civile environnementale ont également dénoncé ces accusations qui selon eux ne profitent pas aux intérêts du pays.
Nelphie MIE