La RDC a procédé à la signature d’un accord de financement de 100 millions de dollars avec la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet de résilience urbaine de la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, afin lutter contre les érosions qui la menacent. Cette annonce a été faite ce lundi 24 octobre, par Nicolas Kazadi, ministre des finances, lors du briefing hebdomadaire.
« L’année prochaine, nous aurons un grand projet financé par nos partenaires et nous même pour changer la façon de faire. Si aujourd’hui nous luttons contre les érosions, c’est sans doute parce que nous sommes non seulement victimes du changement climatique, mais aussi parce que la gouvernance de l’urbanisation, n’est pas suffisante au niveau du pays. Nous devons réapprendre à gérer l’urbanisation », a indiqué le ministre des finances.
Il a par ailleurs exhorté les congolais à considérer leurs responsabilités dans les dégâts causés par la mauvaise urbanisation et le manque du civisme. A travers ce programme qui sera lancé l’an prochain, le gouvernement entend changer l’approche pour arriver à changer radicalement les mauvaises habitudes.
« Il faut un vrai programme national de communication et de sensibilisation et puis des équipements des investissements pour changer notre manière de gérer l’urbanisme afin de faire face à toutes ces conséquences», a renseigné Nicolas Kazadi.
Dans la dimension de la préservation de l’écosystème, le ministre des médias et porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya a affirmé l’intention du gouvernement de combiner les efforts de la RDC et du Royaume-Uni pour soutenir les projets allant dans le sens de lutter contre le réchauffement climatique.
« N’eût été la subvention du gouvernement, le prix du carburant coûterait 5 000 franc congolais le litre »
Répondant aux préoccupations des journalistes sur l’impact des finances sur le quotidien du congolais, le ministre des finances a évoqué la stabilisation de la gratuité de l’enseignement, une réforme qui grâce à elle, les parents économisent tout l’argent qu’ils dépensaient autre fois, chaque année, évalué à près de 1 milliard de dollars.
Sur un autre chapitre, Nicolas Kazadi a précisé que n’eût été la subvention du gouvernement, le prix du litre de carburant à la pompe coûterait 5 000 Francs congolais. « Pour régler les problèmes liés à l’inflation monétaire due à la hausse du prix de carburant, le gouvernement congolais a déboursé 400 millions de dollars dans ce secteur import-export, ainsi qu’à la chaîne de production du liquide inflammable en République démocratique du Congo », a-t-il révélé.
Les efforts conjugués par le gouvernement s’inscrivent dans la démarche de sauver l’économie du pays et de protéger ses populations.
Nelphie MIE