Santé : 3,5 millions d’enfants avant l’âge de 5 ans décèdent suite à la mauvaise hygiène

 » Mobilisons-nous pour que chaque enfant dispose de l’eau propre et du savon. » C’est la clé du message du Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le Dr Jean Jacques Mbungani, au cours de son adresse à la Nation, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du lavage des mains au savon, le 15 octobre 2022.

A en croire ce message, le moyen le plus efficace et le moins coûteux pour prévenir plusieurs maladies diarrhéiques et respiratoires est le lavage des mains à l’eau propre et au savon.

Selon les estimations des organisations internationales, l’ampleur des dégâts causés par le non-respect des règles d’hygiène et d’assainissement est grande. Ces maladies sont la cause du décès chaque année de  millions de personnes.

Selon l’UNICEF, si le lavage des mains au savon avant de manger et après avoir été aux toilettes s’enracinent dans le comportement habituel, cela pourrait sauver plus de vies que n’importe quel vaccin ou intervention médicale, en réduisant de près de 50% le nombre de décès dus à la diarrhée et de 25% le nombre de décès dus aux infections respiratoires aiguës « , a martelé le Dr Jean Jacques Mbungani.

A l’en croire, la célébration cette année de la Journée Mondiale du lavage des mains coïncide avec la fin de la quinzième épidémie de la maladie à virus Ebola et la recrudescence de l’épidémie de variole de singe qui touche plusieurs provinces de notre pays. 

 » Notre pays s’est engagé à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable au nombre desquels figure en bonne place l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Cet objectif ne peut être réalisé si la mortalité et la morbidité dues aux maladies liées aux mains sales ne sont pas réduites. C’est d’ailleurs l’intérêt du thème de cette année, qui rappelle la nécessité pour nous de prendre des mesures immédiates en matière d’hygiène des mains, dans tous les milieux publics et privés, pour répondre à ce défi « , a insisté le Ministre de la santé publique, hygiène et prévention.

Mais, la pratique de l’hygiène des mains qui doit se prolonger au sein des ménages, est butée au problème d’accès à l’eau. Selon l’OMS, moins de 50% des foyers d’Afrique subsaharienne en général et ceux de la République démocratique du Congo en particulier disposent d’installations de base pour se laver les mains à l’eau et au savon. Sans compter le fait que l’accès à l’eau potable demeure un luxe pour plusieurs ménages.

Plusieurs études montrent par ailleurs que le lavage des mains avec du savon et de l’eau propre peut réduire la probabilité d’infection à la COVID-19 de 36%.

A ce titre, les professionnels de la santé sont unanimes que  le lavage des mains avec du savon et de l’eau propre figure parmi les Pratiques Familiales Essentielles(PFE), malgré que ce geste est peu pratiqué, alors qu’il est simple.

Raison pour laquelle, le garant de la santé publique en RDC a insisté sur le fait que le lavage des mains avec du savon et de l’eau doit être ancré dans nos habitudes.  » La Journée mondiale de lavage des mains : Plus qu’un simple geste, une mesure essentielle pour lutter contre les maladies « , a-t-il insisté.

Sarah MANGAZA

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