Les entreprises minières Kamoa Mining, Tenke Fungurume Mining, MMG et Kico opérant sur le sol de la République démocratique du Congo ont manifesté leur intérêt à mener une action commune pour améliorer les conditions sociales des enfants dont la vie subit l’impact de l’exploitation minière dans la région du Haut Katanga. Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) et plusieurs autres parties prenantes ont salué cette initiative et promis de porter main forte à ce projet pour sa pérennisation.
« Nos entreprises d’une manière ou d’une autre participent au développement des communautés locales. Comme l’entreprise minière Kamoa, basée dans le Lualaba aujourd’hui, les communautés de Musoka Ntanda où elle est installée peuvent témoigner car les infrastructures scolaires et sanitaires qui touchent directement au bien-être des enfants portent le nom de cette entreprise », ont indiqué ces entreprises minières.
L’entreprise Tenke Fungurume mining dit soutenir aussi les communautés locales dans le domaine de la santé, de la protection, de la nutrition de l’eau et de l’assainissement au Lualaba. La démarche pour mener ce projet commun est bonne, mais les volontaires attendent définir dans les prochains jours les rôles que chacun des membres va jouer. Il sera également question de définir l’apport des entreprises, de l’Etat et des partenaires dans ce projet.
« On sait que les compagnies minières sont impliquées dans le développement communautaire. Et dans la communauté, il y a des enfants et comme le but de l’UNICEF est de faire que les enfants grandissent bien avec toutes leurs potentialités. Nous allons continuer à discuter avec les compagnies minières et toutes les parties prenantes pour voir ce qu’on peut faire ensemble pour le développement des enfants », a renseigné Julie Pharrant, chef de bureau de l’UNICEF à Lubumbashi.
Signalons que les différents investisseurs veulent par cet acte orienter le centre d’interventions sociales sur les enfants. Au travers des initiatives portant sur l’éducation, la construction des écoles, l’appui aux enseignants, le programme des bourses et l’appui à l’alphabétisation des adultes, ils veulent réduire le recrutement de ces habitants dans des groupes rebelles.
Albert MUANDA