Au cours de la deuxième journée des travaux préparatoires de la COP27, les confessions religieuses de la République démocratique du Congo, réunies au sein de IRI-RDC (Initiative interreligieuse pour les forêts tropicales), ont fait entendre leur voix. Devant les délégués des Etats réunis en plénière, l’IRI-RDC a donné sa position sur la question du changement climatique. C’était ce mardi 04 octobre, à Kinshasa.
« Par ce message, nous les leaders religieux réunis en IRI-RDC voulons renforcer la voix de ceux qui appellent à de protections plus fortes autour des forêts en tant que stratégie prioritaire contre le changement climatique, pendant, avant et après la 27ème conférence des parties à la Convention cadre des nations unies sur le changement climatique », a indiqué Monseigneur Donatien Nshole.
A l’en croire, la position de l’IRI-RDC est une forme de manifestation de la foi des leaders religieux en la nature comme œuvre créatrice de Dieu, un don sacré qu’il a donné à l’humanité.
« Nous encourageons les gouvernements des pays ici représentés à arrêter la déforestation et la dégradation des forêts, et en faire une priorité essentielle de leurs actions en faveur du climat », a recheri Donatien Nshole. « Nous recommandons aux gouvernement réunis à la Precop27 de prendre des mesures concrètes pour qu’ici 2030, les pays ayant les forêts tropicales humides en grande partie où vivent environ 60 millions des peuples indigènes, aient des moyens nécessaires pour mettre un terme à la déforestation et la dégradation des forêts ».
IRI-RDC a par ailleurs plaidé pour l’obtention de la reconnaissance des territoires de peuples autochtones comme un élément clé de la politique climatique.
Pour mener à bien cette lutte et protéger les forêts tropicales, les dirigeants africains doivent désormais compter sur les organisations religieuses comme IRI-RDC, comme des partenaires sur les questions de protection des forêts, de la restauration des paysages et de la gestion des ressources naturelles. Ces structures religieuses sont actives dans la sensibilisation, la formation, la mobilisation de tous les croyants dans toutes les structures comme la famille, les écoles, universités etc.
Notons que l’IRI-RDC a invité les pays industrialisés et les multinationales à considérer la vulnérabilité des femmes dans la mise en place des stratégies d’adaptation et d’atténuation.
Alfred NTUMBA
