C’est au cours de l’ouverture de la 7eme Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial à New-York, tenue le 18 septembre dernier que le Dr Jean Jacques Mbungani, Ministre de la Santé de la République Démocratique du Congo, a confirmé l’engagement du pays à contribuer fortement à l’éradication du VIH, de la Tuberculose et du Paludisme d’ici 2030.
Cette septième conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial est l’occasion pour le monde entier de relever les défis et de prendre des mesures audacieuses pour protéger tout le monde des maladies infectieuses les plus meurtrières. Au cours de cette rencontre, les orateurs ont mis un accent particulier sur les effets néfastes de la Covid-19 ainsi que sur les efforts à fournir pour lutter contre les autres maladies auxquelles le Fonds Mondial est contributeur principal.
Dans son speech, le Dr Jean Jacques Mbungani, en sa qualité d’administrateur du Fonds Mondial pour la zone Afrique Centrale et de l’Ouest, a fait savoir que sa participation à ce grand forum est une preuve d’engagement du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans la mobilisation mondiale contre le SIDA, la Malaria et la Tuberculose. « Il est impérieux de lutter pour ce compte car ce qui compte c’est l’avenir de l’humanité » a-t-il souligné.
Pour sa part, le Secrétaire à la santé et aux Services sociaux des USA, Xavier Becerra a plaidé pour que les États membres et parties prenantes luttent de concert pour un plein engagement contre ces maladies transmissibles qui endeuillent le monde chaque jour. « Ces pathologies touchent particulièrement les personnes vulnérables, dont les enfants et les femmes qui sont considérés comme des populations cibles. Les Etats-Unis montent au créneau pour aider à l’amélioration des conditions de vie des populations avec un don de 6 milliards de dollars de son gouvernement pour constituer des Fonds afin de réduire de 50% l’impact des maladies transmissibles. » A-t-il affirmé.
Ces assises avaient pour but d’atteindre un chiffre d’au moins 18 milliards de dollars américains. C’est le cap fixé par les Etats membres dans le strict minimum requis pour permettre la lutte contre le VIH, la Tuberculose et le Paludisme sur la voie du succès pour bâtir des systèmes résistants et pérennes et renforcer la préparation aux pandémies.
Notons que cette 7e conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial a été organisée sous les auspices du Président américain Joe Biden sous le thème : « lutter pour ce qui compte ».
Sarah MANGAZA