La Direction générale de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), a organisé la première édition du “Big Eight”, une rencontre qui a mis autour de la table, la direction générale de cet établissement public et les grands partenaires techniques opérationnels dans les sites de conservation. Cette réunion de 3 jours avait pour objectifs entre autres, d’échanger sur la politique générale de conservation et les orientations du nouveau leadership fondé sur les quatre piliers stratégiques à savoir, la souveraineté, l’humanité, la responsabilité et la biodiversité. Elle a été organisée sur le site du Bombo Lumene (Kinshasa), du 12 au 14 septembre.
« Nous avons terminé ces deux jours avec un certain nombre d’orientations. Ça va être à nous l’équipe de la direction générale de nous mobiliser pour que tout ce que nous nous sommes dits autour de cette table se concrétise rapidement », a indiqué le Directeur Général a.i. de l’ICCN, Olivier Mushiete.
Au cours de ces assises, les orientations et les principaux chantiers en cours à l’ICCN ont été présentés aux partenaires qui opèrent dans les aires protégées. Les principaux chantiers sont la Stratégie Nationale de la Conservation de la Biodiversité (SNCB), Unité Spéciale d’ Origination et Planification (USOP), projet de réforme des ressources humaines (Ishango), couverture médicale, Congo Air nature (CANAT)etc.
Cette retraite a permis aux différents partenaires techniques de s’aligner sur la nouvelle politique de conservation de l’ICCN, et trouver des points de convergence qui ont débouché sur des orientations claires devant améliorer l’efficacité de gestion dans les différents sites.
« Le Dg ai de l’ICCN, Olivier Mushiete, nous a associé à partager ensemble avec lui les éléments de sa vision, pour que nous qui sommes des partenaires de mise en œuvre au niveau de différents sites, soyons en accord avec la vision générale portée par son institution », a informé Jean-Paul Kibambe, directeur-pays de WCS (Wildlife Conservation Society).
Même point de vue partagé par Martin Kabaluapa, directeur sous-régional de WWF (pour le Bassin du Congo), « c’était une opportunité pour nous les partenaires de nous exprimer sur un certain nombre de points qui touchent la gestion des aires protégées, et nos relations avec l’ICCN. Nous avons eu aussi à échanger sur les dossiers de droits de l’Homme avec le mécanisme de la gestion des plaintes, l’envahissement des aires protégées par les communautés et la nécessité de vulgariser la loi sur la conservation », a-t-il indiqué.
« Il n’y a pas eu des questions taboues d’autant plus qu’il fallait critiquer et faire des propositions constructives », a renchéri Dieudonné Mushagalusa, représentant de BCI (Bonobo Conservation Initiative).
A l’issue de cette réunion, une task force a été mise en place pour suivre les recommandations formulées. Les prochaines réunions seront étendues à d’autres partenaires.
Notons que l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) est une entreprise publique à caractère technique et scientifique dotée d’une personnalité juridique propre et d’une autonomie de gestion financière. Il a pour mission d’assurer la protection de la faune et de la flore dans les aires protégées ; de favoriser la recherche et le tourisme dans ces milieux ; et de gérer les stations de capture et de domestication.
Alfred NTUMBA
Un commentaire sur “Conservation : L’ICCN partage sa politique générale de conservation avec ses partenaires techniques opérationnels”
C’est une très bonne initiative, je voulais demander tout simplement l’inclisivite pour que toutes les parties soient formmees et équipées