Climat : Précop 27, le segment scientifique se clôture avec plusieurs résolutions aux politiques

Des scientifiques et experts de l’environnement réunis à Yangambi se sont entendus d’appuyer les études d’évaluation et cartographie des sols dégradés, d’améliorer les connaissances des facteurs hydro-climatiques, socio-économiques et environnementaux susceptibles d’avoir une incidence sur la dynamique des ressources en eau et les services qui en résultent. Le segment scientifique de la Précop27 organisé du 05 au 07 septembre s’est achevé avec des déclarations communes des différents représentants des pays signataires de l’accord de Paris, afin de résoudre les questions cruciales du climat mondial.                                                                                                     

« Plusieurs points ont été soulevés dans plusieurs domaines de l’environnement notamment la gestion des sols, de l’eau, de l’énergie, des aires protégées, de la biodiversité et de pertes et dommages. Il s’agit notamment d’appuyer les études d’évaluation. Élaborer les scénarii alternatifs sur le long terme et mettre en place des politiques et de stratégies appropriées pour leurs mise en œuvre », ont rapporté les scientifiques dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 08 septembre. 

Le bassin du Congo est un puits de carbone important dans  cette démarche de lutte contre les gaz à effet de serre. Conscient de la déforestation et la dégradation des forêts du bassin du Congo et des autres bassins tropicaux en raison de la pauvreté, les scientifiques du monde ont été invités à construire les réseaux de recherche au profit de ces puits carbones.

« la République démocratique du Congo  interpelle  les gouvernements et la communauté internationale à accompagner toutes les initiatives de conservation et de préservation des forêts et des écosystèmes spécifiques, de partage équitable des bénéfices et l’intégration des concessions forestières communautés locales dans le processus global d’aménagement du territoire, la protection contre toute exploitation les tourbières et les zones humides qui séquestrent des tonnes de carbone pour le maintien de l’équilibre climatique mondial », ont-ils renseigné.  

Ces travaux préparatoires de la de la 27ème Conférence des parties sur le climat va ouvrir une branche des discussions dans les prochains jours en Egypte sur  le monitoring à réaliser, le développement des indicateurs sur la santé des forêts et de la biodiversité animale et végétale, l’exécution des sanctions à cause du non-respect des engagements du transfèrement des ressources financières et technologiques, ainsi que la lutte contre la déforestation.  

Signalons que ces assises ont réuni les scientifiques de 26 pays à travers le monde, les organisations non gouvernementales, les organisations internationales, les autorités coutumières, les communautés locales, le secteur privé et les institutions de recherche et universitaire sous le thème « contribution des forêts du bassin du Congo et des autres  bassins tropicaux à la planète  à la lutte contre le changement climatique. Le choix porté sur Yangambi n’a pas été vain.

Les scientifiques sont repartis avec des données et informations fiables devant prouver la valeur exacte des services écosystémiques de la RDC et du bassin du Congo, mais surtout démontrer les moyens efficaces d’améliorer leur protection en vue de contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Nelphie MIE

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