SADC : Valorisation de l’industrialisation, le défi du mandat de Félix Tshisekedi

Le président en exercice de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Félix Antoine Tshisekedi a placé son mandat à la tête de cette organisation sous régionale, sous le label de la valorisation de l’industrialisation. Le président congolais a pris le bâton de commandement de cette communauté, des mains du Président Malawite Lazarus McCarthy Chakwera.  

« C’est avec beaucoup de responsabilités que j’accepte le marteau de pouvoir que me transmet ce jour mon frère », a déclaré le président Tshisekedi.  « Je compte sur le soutien de l’ensemble de tous les membres pour atteindre les objectifs fixés par nos pères fondateurs ».

Par le thème choisi lors du 42ème sommet de la SADC, le président en exercice entend valoriser les nombreuses ressources dont regorge les pays membres et encourager une transformation locale en vue de créer des emplois décents pour la jeunesse et lutter contre la pauvreté.

« Je me réjouis de l’aboutissement heureux de ce sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de la SADC au cours duquel nous avons doté notre organisation de plusieurs décisions, dont la mise en œuvre permettra à notre communauté de booster l’industrialisation, gage de son développement. Se faisant, la RDC par le truchement de son gouvernement, s’active dès à présent à mettre en œuvre des programmes et des projets inscrits dans le plan indicatif régional de développement stratégique 2020 à 2030 inspiré par la vision 2050 de la SADC pour le bien-être de nos populations. » A-t-il déclaré.         

Ce 42e sommet a été marqué par plusieurs temps forts, entre autres : la remise de médailles aux représentants des familles des pères fondateurs de cette initiative, même à titre posthume. Tel a été le cas d’Eduardo Dos Santos et Robert Mugabe ; la nomination d’une citoyenne de la RDC, Angele Makombo Ntumba, au Secrétariat exécutif de la SADC, en charge de l’intégration régionale.

Selon le communiqué final issu des travaux effectués par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC à huis clos, le prochain sommet se tiendra en Angola, à Luanda, où le Président Joao Laourentio prendra le bâton de commandement à son tour. En attendant, d’énormes défis sont à relever.

« Le sommet a fait part de son inquiétude quant aux menaces persistantes à la sécurité maritime. Il se félicite de la création du centre régional de lutte contre le terrorisme de la SADC, l’état d’avancement de la mise en œuvre de la stratégie et de la feuille de route de la SADC en matière de l’industrialisation ; la situation socioéconomique de la région en particulier et les performances économiques régionales ; la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; la situation sanitaire et la gestion des risques des catastrophes. » A indiqué le communiqué final.

Pour rappel, la SADC a été créée en août 1992, en Namibie. Elle compte 16 pays de l’Afrique Australe comme membres, à savoir : Afrique du Sud, Angola, le Botswana, Le Lesotho, la Zambie, le Zimbabwe, le Malawi, le Mozambique, la Namibie et le Swaziland, pour le Royaume d’Eswatini. Puis, du côté de l’océan indien : les îles Seychelles, Maurice, Madagascar et Comores. Enfin, au centre-est de l’Afrique il y a : la Tanzanie et la RDC admises officiellement en 1997.  

Sarah MANGAZA

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