La dernière phase de l’atelier sur “mesurer la déforestation des forêts communautaires de la RDC” tenue à Kinshasa le jeudi 02 Juin en présentiel et en ligne a permis de finaliser le travail sur le moteur Google earth pour l’évaluation de la déforestation au niveau de la zone d’intérêt, présenter les outils de perception de la déforestation » Kobo collect »par les communautés et l’outil de vérification des données sur les terrains.
“Cet outil s’adresse aux organisations qui travaillent avec les peuples autochtones, ou les forêts des communautés locales, pour pouvoir accompagner les communautés à mesurer ou à voir quelle est leur perception de la déforestation. Et il est important lorsqu’on parle de cet outil que les communautés puissent comprendre et savoir de quoi il est question et de pouvoir dire quelles sont les causes, qui aideront plus tard les CFCL à réfléchir sur des mesures à mettre en place pour s’assurer que l’espace qui leur a été concédé est gérée de manière durable« , explique Georges Thierry Handja Chief of party Forêt d’avenir.
Cette méthodologie de surveillance de la déforestation mise en place par la Rainforest Foundation UK a été développée pour être utilisée en République démocratique du Congo, avec un accent sur le suivi des forêts communautaires. Elle peut être facilement adaptée à n’importe quel endroit dans le monde.
A en croire la RFUK son utilisation implique la séparation du travail d’analyse d’images au bureau avec connexion internet qui est de courte durée d’avec celui de la perception de la communauté sur le terrain hors ligne qui est de longue durée. Pour que cet outil puisse bien refléter ce que l’on veut voir, il doit être appliqué au début du projet puis à la deuxième voire cinquième année de manière à évaluer si l’intervention a apporté des changements dans le CFCL ou pas.
Plusieurs participants, dont les membres de la société civile, et les organisations environnementales ont témoigné l’avantage de cet outil d’évaluation de la déforestation qui aura un apport non seulement pour la communauté locale mais aussi pour les organisations environnementales qui sont investies dans cette thématique.
« Cet outil est très capitale, et permet aux communautés qui vivent déjà dans leurs milieux surtout dans les forêts à intérioriser la question de la déforestation au terme de leurs compréhension sur la perception de cet enjeu environnemental et qu’est-ce qu’il peuvent intégré », a ajouté Georges Tchatchambe, changé du projet Forêt d’avenir à GASHE.
Même point de vue partagé par Berthy Tekitila de la CFLEDD. “Cet outil est vraiment primordial, car il contient un certain nombre des questions que nous pouvons poser aux communautés pour savoir si elles préservent les forêts ou les exploitent d’une manière durable ou pas, et celà permettra aussi d’améliorer leurs conditions de vie”, a-t-elle déclaré.
Pour ces organisations, il serait important que cet outil puisse aider les communautés à avoir des réflexions intéressantes qui aideront à mettre sur pied des mesures qui permettront que leurs espaces qui leur ont été concédés par l’État soit gérée de manière durable. Et que cet outil soit discuté dans le groupe thématique 4 dans le cadre de la table ronde sur la forestière communautaire,qui vont réfléchir sur les suivis et évaluation de la CFCL.
Une sonnette d’alarme a été lancée au ministère de l’environnement et développement durable, pour intégrer cet outil dans la réflexion, afin de concéder plusieurs autres outils qui seront utilisés dans le cadre de la foresterie communautaire pour le meilleur suivi de cette forêt en RDC.
Déborah Batusue
La dernière phase de l’atelier sur “mesurer la déforestation des forêts communautaires de la RDC” tenue à Kinshasa le jeudi 02 Juin en présentiel et en ligne a permis de finaliser le travail sur le moteur Google Earth pour l’évaluation de la déforestation au niveau de la zone d’intérêt, présenter les outils de perception de la déforestation » Kobo collect »par les communautés et l’outil de vérification des données sur les terrains.
“Cet outil s’adresse aux organisations qui travaillent avec les peuples autochtones, ou les forêts des communautés locales, pour pouvoir accompagner les communautés à mesurer ou à voir quelle est leur perception de la déforestation. Et il est important lorsqu’on parle de cet outil que les communautés puissent comprendre et savoir de quoi il est question et de pouvoir dire quelles sont les causes, qui aideront plus tard les CFCL à réfléchir sur des mesures à mettre en place pour s’assurer que l’espace qui leur a été concédé est gérée de manière durable« , explique Georges Thierry Handja Chief of party Forêt d’avenir.
Cette méthodologie de surveillance de la déforestation mise en place par la Rainforest Foundation UK a été développée pour être utilisée en République démocratique du Congo, avec un accent sur le suivi des forêts communautaires. Elle peut être facilement adaptée à n’importe quel endroit dans le monde.
A en croire la RFUK son utilisation implique la séparation du travail d’analyse d’images au bureau avec connexion internet qui est de courte durée d’avec celui de la perception de la communauté sur le terrain hors ligne qui est de longue durée. Pour que cet outil puisse bien refléter ce que l’on veut voir, il doit être appliqué au début du projet puis à la deuxième voire cinquième année de manière à évaluer si l’intervention a apporté des changements dans le CFCL ou pas.
Plusieurs participants, dont les membres de la société civile, et les organisations environnementales ont témoigné l’avantage de cet outil d’évaluation de la déforestation qui aura un apport non seulement pour la communauté locale mais aussi pour les organisations environnementales qui sont investies dans cette thématique.
« Cet outil est très capitale, et permet aux communautés qui vivent déjà dans leurs milieux surtout dans les forêts à intérioriser la question de la déforestation au terme de leurs compréhension sur la perception de cet enjeu environnemental et qu’est-ce qu’il peuvent intégré », a ajouté Georges Tchatchambe, changé du projet Forêt d’avenir à GASHE.
Même point de vue partagé par Berthy Tekitila de la CFLEDD. “Cet outil est vraiment primordial, car il contient un certain nombre des questions que nous pouvons poser aux communautés pour savoir si elles préservent les forêts ou les exploitent d’une manière durable ou pas, et celà permettra aussi d’améliorer leurs conditions de vie”, a-t-elle déclaré.
Pour ces organisations, il serait important que cet outil puisse aider les communautés à avoir des réflexions intéressantes qui aideront à mettre sur pied des mesures qui permettront que leurs espaces qui leur ont été concédés par l’État soit gérée de manière durable. Et que cet outil soit discuté dans le groupe thématique 4 dans le cadre de la table ronde sur la forestière communautaire,qui vont réfléchir sur les suivis et évaluation de la CFCL.
Une sonnette d’alarme a été lancée au ministère de l’environnement et développement durable, pour intégrer cet outil dans la réflexion, afin de concéder plusieurs autres outils qui seront utilisés dans le cadre de la foresterie communautaire pour le meilleur suivi de cette forêt en RDC.
Déborah BATUSUE
Un commentaire sur “Forêt : Google earth, un outil pour mésurer la déforestation en RDC”
Prière svp insérer les liens d accès pour les applications afin qu’on puisse s en servire merci