Santé : Artepharm sensibilise les populations du Camp Kabila et Masina

C’est dans le cadre de la lutte contre le paludisme que l’organisation la société Artepharm a sensibilisé, dépisté puis traité quelques habitants des communes de Lemba et Masina. Hommes, femmes et enfants, tous se sont sentis concernés par cette activité afin de bénéficier de soins gratuits contre la malaria, une maladie dont le taux de mortalité est très élevé dans les pays tropicaux.

Au Camp Kabila, situé dans la commune de Lemba, sur 2.000 personnes attendues, plus de 1.500 avaient répondues présent à cette activité. C’est depuis 3 jours que mon enfant fait des fortes fièvres. Je ne savais pas quoi faire pour le faire soigner car je n’ai pas d’argent. Alors, j’ai accouru ici dès que j’ai entendu dire que les soins et les médicaments sont gratuits. En tout cas, je salue cette initiative.” A dit une femme, trouvée sur place.

A en croire le Médecin Responsable de cette activité, membre de Arthepharm et secrétaire nationale en charge de la santé à l’UNC, Dr Kilaba Rispy, ceci entre dans le cadre du programme Santé Universelle.

“C’est une vision du chef de l’Etat qui vise à atteindre toutes les couches de la population, en vue d’une prise en charge de tous. Nous avons commencé par sensibiliser tous ces gens en avance, afin de leur prévenir de notre arrivée. Au Camp Kabila, beaucoup de gens ont répondu présent. Nous avons reçu plus de 1500 personnes et plusieurs tests sont positifs”, a-t-il expliqué.

La RDC figure parmi les pays les plus touchés par la malaria au monde. C’est pour cette raison que Artepharm s’est fixé l’objectif de lutter un tant soit peu contre la malaria en vue de soulager la population de la ville province de Kinshasa. “Artequick est venu aider cette population avec un test de diagnostic rapide appelé TDR mais aussi avec les Médicaments pour ceux dont le test est positif.” A dit le docteur Maurice Nawej.

A l’en croire, dans la commune de Masina, plus de 1.000 personnes avaient été reçues dans la journée du mardi 26 avril. ” Il y a eu engouement. Beaucoup de gens ont répondu à notre appel tel que nous le faisons chaque année. Nous ouvrons une journée pour tester et soigner la population gratuitement”.

Pour sa part, la déléguée Médicale de Arthepharm pense que sensibiliser la population sur les méthodes de prévention est également nécessaire. ” Nous devons apprendre à garder notre environnement propre. C’est comme ça que nous lutterons efficacement contre la malaria. Le gouverneur ne quittera jamais son bureau pour venir évacuer la saleté dans nos parcelles, malgré le programme Kin Bopeto. Ayons également l’habitude de dormir sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide. C’est comme ça que nous éviterons de tomber malade.” A interpellé Lucie Mbolikie.

Quant à la population, elle a poussé un ouf de soulagement après avoir bénéficié de ces soins gratuits car, de la consultation, au traitement en passant par les examens du laboratoire, sans compter l’achat de la fiche, est un véritable calvaire pour le peuple congolais. Chose qui pousse plusieurs personnes à l’automédication. ” J’ai été testé et diagnostiqué positif. On m’a donné les produits.” A affirmé un habitant de Masina. ” A Kinshasa, la malaria ne manque pas. Nous souffrons tout le temps à cause de ces nombreux moustiques. Je suis très contente.”

La République démocratique du Congo figure parmi les pays accablés par la malaria sévère. Cela demeure une urgence. D’où, la nécessité de faire dormir tout le monde sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide. Elle se doit d’être distribuée gratuitement mais certaines personnes s’adonnent à sa vente. Selon le Médecin Coordonnateur du Programme National de la Lutte contre le Paludisme à l’Equateur (PNLP), cet acte est punissable.

” Grâce à l’appui des partenaires, il y a la diminution de la mortalité. Nous entendons des rumeurs sur la vente des moustiquaires imprégnées. L’autorité compétente a promis d’arrêter toute personne qu’on trouvera en train de faire cette activité là.” A martelé le Dr Zéphy Libote.

Pour rappel, le monde célèbre la journée mondiale de la lutte contre le Paludisme le 25 avril de chaque année. Cette année, c’est sous le thème : ” Innover pour réduire la charge du Paludisme et sauver des vies” que cette journée a été célébrée à Kinshasa.
Selon l’OMS, malgré l’attention portée à la pandémie du COVID-19, la malaria demeure une priorité car, plus ou moins 90% des peuples meurent de cette maladie en Afrique par an. D’où, la nécessité d’un vaccin. Il serait mieux que l’autorité compétente s’investisse davantage dans la prévention, malgré l’attente du vaccin.

Sarah MANGAZA

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