Les voyageurs en provenance de l’extérieur n’ont plus besoin d’un test de Réactions en chaîne de la Polymérase (PCR) après avoir présenté leur couverture vaccinale. Ceci ressort de la décision de la 48e réunion du Conseil des Ministres du vendredi 08 avril 2022, à Kinshasa.
Au regard des difficultés que rencontrent plusieurs voyageurs de l’extérieur, le Ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, le Dr Jean Jacques Mbungani a rappelé la décision du Gouvernement qui indique que, « Tout voyageur en provenance de l’extérieur du pays ayant la couverture vaccinale Covid-19 complète n’a plus besoin d’un test PCR ».
A en croire les voyageurs de l’étranger, leur demander un test en plus serait-il un moyen de remettre en cause les tests de l’Europe ou juste un moyen de leur soutirer de l’argent ? « Existe-t-il ce genre de pratiques dans d’autres pays ? Les tests de l’extérieur ne sont-ils pas valables en RDC ? Vont-ils nous dire que seule la RDC est capable de fournir des tests PCR exacts ? Est-ce que c’est vrai que ces tests ne sont pas valables ou c’est juste un moyen de recevoir plus d’argent ? » A confié une source anonyme de la Diaspora.
D’autres sources affirment que les congolais de la diaspora continuent à payer les tests PCR à l’aéroport International de Ndjili, même après avoir brandi les documents des tests de leurs pays d’origine.
En ce qui concerne la circulation du Covid-19 en République Démocratique du Congo, le Ministre de la Santé a fait état de la poursuite de la baisse de nouveaux cas de contamination par rapport à la semaine précédente. « Si le Coronavirus continue à circuler dans notre pays, sa sévérité s’amenuise davantage et se traduit par une stabilisation du taux de létalité autour de 1,5% », a précisé le Dr Jean Jacques Mbungani au cours de cette réunion du conseil des Ministres.
Pour rappel, c’est depuis le mois de février que le gouvernement congolais avait décidé de lever certaines mesures barrières pour lutter contre le Covid-19, notamment le couvre-feu et le test pour les voyageurs complètement vaccinés, décrétés depuis le mois de décembre de l’année 2020.
Sarah MANGAZA