Forêt : Identification des synergies d’actions pour faire de Yangambi un pôle scientifique d’excellence

L’atelier d’information et de concertation sur le projet « faire de la réserve de biosphère de Yangambi un pôle scientifique d’excellence sur le climat et la biodiversité », s’est déroulé du lundi 21 au mardi 22 mars, à Kinshasa. Cet atelier visait à dresser une cartographie institutionnelle des institutions et acteurs actifs dans le paysage de Yangambi et d’identifier les synergies d’actions à mettre en œuvre en particulier avec les services étatiques et les communautés locales.

« Le Congo reste une solution pour l’ensemble du monde entier parce qu’après l’Amazonie nous sommes le deuxième pays avec la plus grande forêt qui captive les carbones. Ce projet est très important non seulement pour le Congo mais aussi pour le monde entier », a déclaré Jean-Pierre Ilboudo, chef du bureau de l’Unesco en RDC.

Les réserves des biosphères sont établies pour promouvoir une relation équilibrée entre les êtres humains et la biosphère. Elles sont considérées comme le modèle de développement durable et doivent pour ce faire contribuer significativement à la mise en œuvre de l’agenda 2030.

« L’INERA s’engage à collaborer en tant que partenaire à cet important projet et s’engage en s’impliquant activement en mettant au profil du projet ses ressources humaines selon les besoins, ses collections et différentes bases de données », a ajouté le représentant de l’INERA RDC.

Les réserves de biosphère sont des sites qui permettent l’apprentissage d’un développement durable. Cet atelier a été d’une grande utilité parce qu’il a eu à mettre au point les mécanismes de gouvernance ainsi que la proposition du comité du pilotage. Les échanges ont été très riches aussi dans la convivialité avec  certains intervenants mondiaux.

 « Nous pourrons dire que parmi les principales particularités de la réserve de biosphère il y a eu entre autres les zonages consensuels librement consentie par toute les parties prenantes grâce à une délimitation claire sur le terrain », a expliqué Joseph Masili administrateur du territoire d’Isangi dans la province de la Tshopo.

Yangambi est devenu aujourd’hui un centre incontournable par où passent toutes les recherches, avec l’implantation de la tour à flux, un instrument indispensable qui permettra de mesurer la quantité des carbones séquestrés par la forêt congolaise.  Il sied de noter que ce projet contribuera non seulement  à la fonction logistique de la réserve de biosphère mais aussi, renforcera sa fonction  intégrée de conservation et de développement.

Deborah BATUSUE

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