Plusieurs stations services ont subi un manque de carburant dans la soirée du lundi 15 mars à Kinshasa. Il était 20 heures, lorsque plusieurs véhicules se sont retrouvés en file indienne à la station SNC, située sur le boulevard Sendwe, à son croisement avec le boulevard Triomphal.

Une Reporter d’Environews faisait partie des gens qui ont créé un engouement à cette station, à la quête du carburant. Cette dernière s’est vue être suppliée par l’agent vendeur de carburant de cette station service, afin qu’elle accepte d’acheter juste 5 litres en vue de permettre aux autres d’en avoir.

Après s’être approvisionné avec ce peu, notre Reporter a poursuivi son chemin pour tenter à avoir quelques litres de plus. Malheureusement, toutes les stations visitées avaient le même problème : Rond point Socimat, en passant par l’avenue de la Libération ex 24 novembre, un engouement s’est observé sur les stations services de ce tronçon, créé par les conducteurs qui attendaient d’être approvisionné.

Il était 22h passées lorsque notre Reporter a enfin pu s’approvisionner à la Station KM située en face de la cité de l’Union Africaine, dans la commune de Ngaliema. Interrogés pour tenter de comprendre le noeud de cette situation, les tenanciers des stations services ont refusé de lâcher un mot.

Selon le témoignage d’une personne anonyme, un père de famille, cette situation devient de plus en plus fréquente. « Moi je l’ai vécue la semaine passée. J’ai dû faire le tour de plusieurs stations services, sans arriver à m’approvisionner. Il m’avait fallu appeler mon fils, qui devrait trouver une station où s’approvisionner avec des bidons, afin qu’il m’aide à m’approvisionner pour que je rentre chez moi. » A_t_il expliqué. « Si une solution n’est pas trouvé à temps, cela sera très dramatique. » A_t_il conclu.

Pour rappel, c’est depuis fin janvier que le prix du carburant a grimpé sur la pompe. Il était passé de 1995 à 2095fc. Va_t_il garder ce cap? va_t_il monter encore? Finira_t_il par redescendre un jour? D’aucuns s’interrogent…

Cette situation devient préoccupante. Il serait mieux que l’autorité compétente se penche sur ce dossier afin de trouver une solution durable.

Sarah Mangaza