120 millions de dollars américains ont été récoltés par l’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieu rural et périurbain (ANSER), au cours de sa table ronde de deux jours, du 25 au 26 janvier 2022, à Kinshasa.
Ces travaux visaient à présenter le cadre stratégique de coordination des interventions. A en croire le Directeur Général de l’Anser, Idesbald Chinamula, cette table ronde a été une occasion d’élargir les opportunités pour atteindre les objectifs de 2022.
« Nous avions cinq grandes attentes. La deuxième attente était de mobiliser 100 millions de dollars à investir pour 2022. Nous avions déjà 70 millions de dollars, il ne nous restait que 30 millions. Je pense que là nous avons même dépassé nos attentes parce que nous sommes à 120 millions de dollars qui vont se répartir sur trois ans. Nous étions en tournée avec le Chef de l’Etat au Kasaï et avons constaté que la population rurale vit dans une précarité totale. Alors, il fallait commencer par présenter un plan global d’électrification en termes de plans locaux », a dit Idesbald Chinamula, directeur général de l’ANSER.
Avec son agenda clair et son travail assidu, Anser a réussi à convaincre les partenaires. Elle a signé un protocole d’accord avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN). Pour le Directeur Général de l’ICCN, Olivier Mushiete, il fallait commencer par identifier les différentes sources d’énergies.
«Un premier travail c’est l’identification du potentiel de production énergétique qui se base sur les mixtures énergétiques. Nous devons voir quelles sont les productions que nous devons combiner avec les autres avec les autres à travers des réseaux bien organisés pour couvrir le mieux possible les besoins des populations du milieu rural. L’hydroélectricité est la plus puissante source d’énergie de notre pays. Juste à côté, il y a le solaire. On peut aussi faire de l’énergie avec la biomasse, l’hydroélectricité. Nous avons également de la géothermie, c’est-à-dire l’eau chaude, dans nos aires protégées ; c’est extrêmement important. Grâce à l’identification du projet nous avons passé un accord. A travers ce protocole d’accord, l’ANSER et l’ICN vont se rejoindre pour mobiliser les fonds ensemble » a-t-il précisé.
Grâce à son programme détaillé et chronométré des actions urgentes à mener sur terrain, l’ANSER, à l’aide de ces fonds récoltés, entend jouer un rôle très capital dans le programme du développement à la base de 145 territoires de la RDC, tel que voulu par le chef de l’Etat.
Sarah Mangaza