C’est en ces termes que le porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le Général Léon-Richard Kasonga, a répondu à une question lui adressée lors du briefing de presse consacré une fois de plus, ce lundi 29 novembre 2021 à Kinshasa, à l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, s’agissant des attaques récurrentes contre les positions des éco-gardes du parc de Virunga, et sur la protection des animaux de ce parc, braconnés par les groupes armés.
« nous avons déjà vaincu l’ennemi dans plusieurs grandes villes et agglomérations, il s’est retranché dans la forêt (parc) où ils ont leurs enfants qui y sont nés et grandis, et ils profitent pour faire du mal de manière isolée aux éco-gardes et à la population qui va chercher les produits des champs ; mais notre travail consiste à nettoyer le parc de Virunga, assurer la quiétude des animaux, et favoriser l’implantation des entreprises qui vont créer de l’emploi dans le tourisme et autres secteurs et faire tourner l’économie dans ce coin du pays, » a-t-il renchéri.
Pour sa part, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a levé l’équivoque sur la présence annoncée par les médias étrangers des troupes ougandaises sur le sol congolais, aucune source officielle n’a divulgué une telle information, et elle ne sera pas cachée à la population si telle décision venait à être prise, car le Gouvernement a choisi la transparence comme mode de gestion des opérations de l’état de siège.
« le Gouvernement fait tout ce qui est à son pouvoir, et selon les recommandations de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, pour restaurer la paix dans toute la partie Est de la RDC, avec le concours des pays amis dans le cadre de la mutualisation des forces pour vaincre le terrorisme, qui a des conséquences économiques, notamment la fuite des touristes. Cela se fait uniquement pour des actions spéciales concertées et non pour des opérations communes sur terrain », a conclu le Porte-parole du Gouvernement congolais.
Rappelons que pas plus tard que le samedi 20 novembre dernier, on a dénombré une nouvelle attaque contre un poste de patrouille de l’ICCN, avec comme bilan d’un éco-garde tué et 6 autres portés disparus avant d’être retrouvés plusieurs heures après.
Mulopwe Kalonji Roméo