« Au cas où le gouvernement de la République ne répondait pas favorablement aux revendications des Médecins de service public à l’expiration du préavis de grève qui court jusqu’au samedi 10 juillet 2021, nous allons organiser un service minimum qui prendra soin de malades hospitalisés, de la gestion accélérée des malades en post opératoire ; il y aura annulation des actes électifs programmés, la suspension des consultations externes. Seule la prise en charge des urgences extrêmes se fera », avait expliqué à la radio Okapi, le secrétaire général adjoint du Syndicat des Médecins du Congo « SYMECO », le Docteur Jean–Marie Katulondi.

D’après la même source, les syndicalistes précisent que pendant le service minimum, les Médecins œuvrant dans les centres de traitement de riposte contre la Covid-19 doivent se conformer aux modalités de la grève. Les banques du sang restent opérationnelles, les médecins de la Présidence de la République et des cabinets politiques doivent se conformer aux modalités de la grève.

Joint au téléphone par Environews, le Secrétaire Général du Syndicat National des Médecins de la RDC, le Dr Jean-Robert Mankoy Badjoky dit qu’il ne s’exprimera qu’après leurs concertations de ce vendredi 16 juillet 2021.

« Nous n’allons pas faire une interview avant de terminer les concertations. Nous le ferons après que les Médecins aient évalué la première semaine de cette grève au cours de l’assemblée générale de vendredi, et orienter le mouvement pour la deuxième semaine », a précisé le secrétaire général du SYNAMED.

Pour la petite histoire, les Médecins réclament auprès du Gouvernement central le paiement de la prime de risque et l’inscription sur les listes de paie des nouvelles unités. Cette grève ne vient que s’ajouter sur la liste de plusieurs autres qui ont eu lieu en RDC, avec les mêmes revendications. Pourquoi la solution tarde-t-elle à venir ??? Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Sarah MANGAZA