« Il est possible de concilier les aspirations au progrès et la nécessité de maintenir le capital naturel de notre planète », a-t-il précisé.
La République démocratique du Congo s’est inscrite dans la logique du développement économique et social. Le pays devra recourir aux ressources du sol et du sol pour y arriver. Le recours à ces ressources devrait se faire de manière durable.
« Il existe des activités basées sur l’exploitation des ressources naturelles en vue de satisfaire les besoins humains légitimes mais sans aggraver la destruction actuelle de l’environnement. C’est dans cette direction qu’il convient d’orienter la réflexion pour créer des emplois qui bénéficieront à la jeunesse », a-t-il recommandé.
Ces solutions comprennent par exemple le reboisement ou l’utilisation de techniques agricoles appropriées qui permettent ainsi de réaliser les objectifs de développement durable tout en fournissant des emplois.
Il a invité chaque partie à jouer son rôle dans la protection de la biodiversité congolaise. Car, pense-t-il, les menaces sur celle-ci s’accentuent de plus en plus à cause notamment des activités anthropiques et le changement climatique.
« Nous vivons dans un monde interconnecté où il est quasiment impossible d’isoler les impacts des actions des uns et des autres. L’Etat doit pouvoir donner la place qui lui revient à la biodiversité car elle est un élément clef des objectifs de développement durable, et ce avec le soutien et l’appui de ses partenaires », a-t-il conclu.
Notons par ailleurs que la biodiversité procure à l’humanité les aliments, fibres, eau, énergie, médicament et de nombreux autres bienfaits dont elle a besoin pour sa survie et son développement. Il est donc important d’en prendre conscience et de se décider à agir car de fortes menaces de plus en plus visibles ces dernières décennies pèsent sur la biodiversité .
Vous pouvez suivre l’intégralité de l’édition spéciale biodiversité 22 mai 2021 ici https://youtu.be/MJIn3xBtW0A
Alfred NTUMBA