Plusieurs personnalités venues des différentes institutions de la ville cuprifère ont pris part à ces activités sur la problématique de la sauvegarde de la terre. Il s’agit des autorités politiques, des services techniques et responsables des universités, des confessions religieuses, des étudiants, des élèves et des spécialistes du domaine de l’environnement du Haut-Katanga.
Prenant la parole, le professeur Jean Pierre Djibu a parlé à l’assistance du diagnostic territorial et évaluation de la vulnérabilité au changement climatique. Le climatologue s’est appesanti sur les secteurs clés de vulnérabilité dont les ressources en eau, les forêts, l’agriculture, la santé et la sécurité.
A l’en croire, les autorités compétentes doivent s’impliquer dans la protection des sites de captage d’eau dont celui de la REGIDESO de Kimilolo qui est, poursuit-il, « spolié par les privés« .
« C’est incroyable de vivre dans une ville où l’on procède au lotissement du site de captage d’eau de la REGIDESO comme c’est le cas avec la ville de Lubumbashi. Les autorités compétentes ont été averties bien avant pour qu’il y ait déguerpissement mais sans succès. Si rien n’est fait le plutôt que possible, Lubumbashi connaîtra une carence d’eau dans les années à venir », a-t-il alerté à notre micro.
De son côté, le père Jean Nyembo, directeur général du Centre Arrupé, a indiqué qu’il était important d’organiser ces journées de réflexion pour appeler toute la population à faire en sorte que notre environnement soit protégé et sauvé pour n’est pas le regretter après.
« Nous avons voulu fusionner les deux célébrations ensemble pour continuer une action qui ne se veut pas une action isolée mais une action continue en faveur de notre maison commune (la terre) dans laquelle nous vivons. Ce sont des journées de réflexion, de conscientisation mais aussi des journées où nous pouvons formuler des recommandations qui nous engagent », a-t-il fait savoir.
Pour rendre l’utile à l’agréable, un film documentaire réalisé par le journaliste environnemental, Didier Makal, a été projeté dans la salle sur les problèmes liés à ce secteur à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.
Il sied de noter que c’est ce vendredi 09 juillet 2021 que ces activités ont été clôturées par une marche pédagogique dans certaines artères de la ville de Lubumbashi pour sensibiliser les lushois à la sauvegarde de l’environnement avant l’organisation d’un culte eucharistique au centre Arrupé.
Demester MALOBA, depuis Lubumbashi