Le ministre de l’Environnement et développement durable de la RDC, Claude Nyamugabo Bazibuhe et son homologue de la Mauritanie ont représenté les 55 Etats Africains dans ce dialogue pondéré entre les intervenants de la FAO, royaume hachémite de Jordanie, de Costa Rica, de la Mauritanie et de la commission européenne.
« Nous saluons l’engagement du chef de l’état congolais, Felix Antoine Tshisekedi dans le cadre de cette diplomatie. Les efforts que nous fournissons dans ce secteur font de nous un pilier important pour la protection de la planète. Aujourd’hui ces efforts font que la diplomatie environnementale soit payante. Nous avons dit qu’on ne parlera plus de la forêt dans le monde sans pour autant évoquer la RDC»,a déclaré le ministre.
L’élaboration de la politique forestière nationale, le programme présidentiel « Jardin scolaire, un milliard d’arbres à planter à l’horizon 2023 », la réduction des émissions des gaz à effet de serre dus à la déforestation et dégradation des forets, la consolidation du système national de surveillance des forêts, la protections des tourbières et des potentialités en biodiversité de la RDC, sont les initiatives qui ont été vantées haut et fort par le ministre. Pour Claude Nyamugabo, la RDC a fait un grand pas dans ses engagements et que ces efforts doivent être récompensés.
« La RDC mérite à juste titre cette compensation financière qui est de l’ordre de 21 milliards au regard du rôle incommensurable qu’elle assure dans la sauvegarde de l’écosystème mondial. Cette somme permettra de lutter efficacement contre la pauvreté en RDC, d’opérationnaliser le conseil consultatif national des forêts, et appuyer des projets de l’économie verte et de l’économie bleue du pays et de l’Afrique toute entière»,a-t-il plaidé.
Signalons que l’intervention du ministre a tourné sur le thème « s’engager à reverdir le continent africain ». Au nom des Etats africains, le ministre congolais a invité la FAO et d’autres partenaires à appuyer l’Afrique moins pollueuse, mais engagée dans le « challenge de Bonn ».
« Il sera reconnaissant de renforcer les capacités de leurs institutions nationales, dans le montage de programmes de reforestation et la mobilisation des moyens requis pour les actions de terrain. Ces initiatives nécessitent cependant des moyens financiers conséquents que la RDC continue à solliciter de la part de la communauté internationale »,a-t-il martelé.
Rappelons que la Journée internationale des forêts a été Initiée par la FAO. La célébration de cette journée est une opportunité qui est offerte pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur l’importance d’utiliser les forêts de manière durable et de restaurer les terres dégradées à très grande échelle sur la planète terre.