Il était question pour les participants de prendre conscience de leurs responsabilités chacun à son niveau sur l’état de dégradation actuelle de notre environnement. Un accent particulier a été mis sur la restauration des écosystèmes, l’unique démarche pour réparer ces erreurs du passé.
« Au sortir de cette salle nous voulons que chacun des participants comprenne qu’il est un acteur majeur pour la restauration des écosystèmes. L’heure n’est plus aux slogans ni aux citations c’est maintenant aux actes. Nous leur demandons d’inciter leur entourage à poser des éco-gestes. Si nous parvenons en ce moment nous serons fiers de dire que nous avons légué aux générations futures un environnement sain, équilibré, un espace sur lequel ils jouiront des mêmes droits que nous actuellement », a rapporté Oricia Empulu, chargée du genre et projet d’Africa Green Actions.
Présent à ces assises, le conseiller du chef de l’Etat en matière de l’environnement Dieudonné Musibondo a renseigné que le chef de l’Etat tient à matérialiser son projet d’un milliard d’arbres dans le cadre de la CDN (Contribution Déterminée au niveau National). Cette vision entend assurer à la nation congolaise un futur plus sûr et prospère sur le plan environnemental, social et économique.
« Le chef de l’Etat entend mener plusieurs projets verts. Nous sommes à pied d’œuvre pour étendre notre diplomatie environnementale. Ces projets la plupart coûtent de milliards, raison pour laquelle il serait nécessaire que le pays ait le courage de s’endetter pour être à mesure de matérialiser cette vision. C’est possible de générer des ressources du pays rien que par ce secteur. C’est bien quand nous nous vantons d’avoir des minerais. C’est pourquoi nous avons pensé à un projet de transformation locales de nos ressources du sol et sous-sol», a renchéri Dieudonné Musibondo, conseiller du chef de l’Etat en matière de l’environnement.
Il a par ailleurs annoncé que, « Dans la vision du chef de l’Etat, il est prévu de doter les grandes villes des trains électriques et des métros afin d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 ».
Les intervenants ont attribué un rôle incontournable aux communautés dans cette démarche des changements d’attitudes en ce qui concerne les problèmes environnementaux.
« Nous sommes responsables de la dimension de pollutions, de dégradation dont nous nous plaignons actuellement dans notre pays et dans notre monde. Il faut penser à la réparation. Pour y parvenir, apprenons à gérer nos déchets, par exemple. Il faudrait de la part du gouvernement installer une unité de police environnementale pour sanctionner ceux qui ne se conforment pas. Instaurer la politique pollueur-payeur. Ensemble nous pouvons agir à la restauration de nos écosystème », a sensibilisé Aimée Bole, l’intervenante.
La journée mondiale de l’environnement est l’occasion pour tout le monde de s’engager, d’ œuvrer pour et de respecter l’environnement. Pour Africa green actions la grande variété de l’engagement de l’homme ne doit pas se limiter à la plantation d’arbres ou à des excursions mais plutôt, chercher à vivre en harmonie avec la nature toute entière.
Albert Muanda