« Les confessions religieuses sont très engagées dans les questions comme élection. Mais, par rapport à la protection de la forêt, la défense des droits des peuples forestiers, on ne sent pas leur force dans ce sens-là. Nous voulons que ce qu’ils font dans ce sens soit prononcé », a déclaré Matthieu Iyela, facilitateur de l’IRI-RDC.  

Pour les organisateurs, il était réellement temps d’engager davantage les leaders religieux dans cette problématique de l’heure qui souvent intéresse moins. Pour cela, il faut les outiller afin de leur permettre d’avoir suffisamment d’arguments pour leurs futurs plaidoyers en direction des décideurs. 

« Ce qui est très important dans notre pays aujourd’hui, c’est le changement de mentalité. On doit changer parce que dans le coran c’est dit, Dieu ne peut changer rien à un peuple, si ce peuple n’arrive pas à détecter les maux qui le rongent. Aujourd’hui, nous avons compris qu’il y’avait un problème de communication, de cohésion et de planification. Après ces échangent, nous avons compris que nous pouvons cheminer vers la protection de nos forêts », a déclaré Abdallah Mangala, représentant légal de la communauté musulmane en RDC. 

Durant deux jours, les chefs religieux devront bénéficier de nouvelles connaissances notamment, sur les politiques liées à la gestion durable des forêts et la gouvernance nationale du foncier et de l’agriculture.

Organisé grâce au soutien de l’ONG PIDEP et du réseau GTCR-R, cet atelier devra aboutir à la mise en place d’une stratégie commune devant engager tous les membres de l’IRI dans la préservation des forêts congolaises et de leurs habitants. 

Notons par ailleurs que l’IRI-RDC a pour mission de faire prévaloir l’urgence et les valeurs religieuses dans le cadre de la lutte mondiale contre la déforestation tropicale.