« Il y a des sites où on a constaté une amélioration. Il n’y a plus beaucoup des cas de violations des droits de l’homme, et même des extensions des plantations vers les forêts primaires. Mais, il y a encore des choses à faire surtout en ce qui concerne le respect des droits des travailleurs », indiqué Julien Mathe, coordonnateur de l’ONG GASHE.
Il a par ailleurs informé que cet atelier de plaidoyer vise justement à impliquer plusieurs acteurs au niveau national et international dans cette lutte afin de faire bouger les lignes en faveur des communautés locales.
« Souvent au niveau de la base, ils disent qu’ils n’ont pas de solutions et que c’est le niveau national qui doit donner des ordres pour que ça soit respecté », a-t-il renchéri.
En dépit de la volonté de certains concessionnaires de se conformer à la loi en la matière, ils sont cependant confrontés aux difficultés qui nécessitent l’implication du gouvernement. Face à cette situation, le ministre de l‘agriculture a lancé une réforme afin de résoudre ces écueils.
« La politique nationale agricole durable, prendra en compte les engagements en lien avec la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour lesquels la République démocratique du Congo a souscrit notamment, le nouveau Agenda mondial du développement durable (ODD), et les engagements issus de la COP21 », indiqué le représentant du ministère de l’Agriculture, Paulin Osit .
Selon ce haut cadre du ministère, la politique nationale agricole durable intègre le principe des sauvegardes environnementales et sociales, avec des innovations telles que le paiement pour services environnementaux et le soutien au déploiement de l’agriculture en savane.
Alfredo Prince NTUMBA