« Nous avons présenté à la vice premier ministre l’état de lieu. Nous avons mobilisé 102% des assignations qui nous ont été demandées, ce qui est une avancée significative voulue par elle, et par le chef de l’Etat. Nous lui avons aussi présenté la situation des provinces minières avec des miniers qui déboisent et ne paient pas la taxe de reboisement. Elle nous a donné un programme d’actions à mener ensemble avec elle. Il s’agit notamment de la participation de la RDC à la Foire internationale sur le Climat à Dubaï, à la COP26… », a indiqué Honoré Mulumba, directeur général du FFN.
Il a par ailleurs annoncé que d’ici fin septembre, le FFN va appuyer financièrement entre 50 et 100 ONG locales dans le cadre du programme présidentiel 1 milliards d’arbres. « Nous avons, grâce à notre politique d’amélioration des conditions du personnel, obtenir que tous les agents, cadres et leurs dépendants bénéficient de soins médicaux à l’Hôpital du Cinquantaine », a renchéri Monsieur Mulumba.
L’IGF à pied d’œuvre
L’orthodoxie des finances appliquée au sein du FFN, doit passer à l’épreuve du feu. L’Inspection Général des Finances a démarré son contrôle au sein de cette institution qui, autrefois, a été considérée comme la vache à lait. Des soupçons graves de financement de la campagne électorale de 2018, et de détournement pèsent sur les gestionnaires.
La machine à remonter le temps de l’IGF est en train de réaliser son contrôle sur les 8 dernières années, pour comprendre de quelle manière les finances de cet établissement ont été gérées. Au regard de la mauvaise gestion qui a caractérisé le fonctionnement des entreprises publiques, il va de soi que certains gestionnaires y laissent des plumes.
Alfredo Prince NTUMBA