“ Il est possible que dans un mois nous ayons les statuts. Après cette étape, nous irons au guichet unique pour la création de la société anonyme”, a précisé
Jean de Dieu Minengu, coordonnateur adjoint de l’ACTEDD (Agence Congolaise de la Transition Écologique et Développement Durable).
A en croire le professeur Minengu, des discussions sont déjà lancées avec les différents partenaires susceptibles d’apporter leur soutien à cette banque et de capitaux nécessaires au fonctionnement et à l’atteinte des objectifs de celle-ci.
“ On a discuté avec l’Union européenne, la Banque mondiale et bien d’autres structures internationales. À l’extérieur, il y a des partenaires qui peuvent appuyer soit techniquement soit financièrement « , a-t-il informé.
La Banque verte de la RDC serait le fruit d’un PPP (Partenariat Public-Privé). D’aucuns s’interrogent tout de même sur l’avenir de cette institution financière qui risque d’être un éléphant blanc au regard de la précarité et difficulté financière que traverse la République démocratique du Congo.
Notons par ailleurs que l’expérience de la banque verte en Afrique a été lancée en 2018 par l’Afrique du Sud, avec la promesse d’un soutien du Fonds vert Climat,
qui devrait appuyer cette initiative à hauteur de 2 milliards de dollars américains. Plusieurs pays africains se sont lancés le défi d’emboiter le pas à l’Afrique du Sud. C’est le cas du Rwanda qui est en passe de relever ce défi.