« De plus en plus, il s’observe que les membres du cabinet du Président de la république brillent par la commission d’actes qui dénote une usurpation du pouvoir exclusif de représentant du cabinet, pouvoir légalement dévolu au seul directeur de Cabinet du président de la République, vis-à-vis des autres institutions de la République et des tiers », indique la circulaire de la présidence de la République, signée ce jeudi 12 août.
Conformément à l’ordonnance loi portant fonctionnement du Cabinet du Chef de l’Etat, seul le directeur de Cabinet a le pouvoir d’engager le Cabinet vis-à-vis des tiers ou d’échanger la correspondance avec l’extérieur ou les autres institutions, sauf délégation expresse du pouvoir.
« Les conseillers spéciaux rendent directement compte de leur mission au Chef de l’Etat. Seulement, ils ne peuvent pas signer d’autorisations, ni accorder des mandats spéciaux au nom du président de la république », précise cette note.
Et, c’est cette disposition qui a été violée intentionnellement par le Conseiller spécial Dieudonné Musibono. En accordant un mandat spécial à Fael Lissouba, pour rechercher des financements des projets de l’environnement et de développement durable, ceci est une faute grave.
Le directeur de cabinet conclut sa note par attirer l’attention de tous les membres du cabinet du Chef de l’Etat qui déroge à ces principes, au risque d’en tirer seul les conséquences de son comportement. A bon entendeur, … !
Alfredo Prince NTUMBA