« La RDC aujourd’hui est le 4ème grand marché mondial en termes des solutions énergétiques hors réseaux décentralisés. Il y a des technologies très innovantes qui existent aujourd’hui, et nous disons, l’excellent terrain d’expérimentation de toutes ces technologies c’est la République démocratique du Congo », a-t-il déclaré.
Dotée d’une diversité de potentiels énergétiques, la République démocratique du Congo présente des opportunités d’affaires pour des investisseurs nationaux et internationaux. « Aujourd’hui on a libéralisé le secteur. Cet esprit de monopole n’existe plus. Le secteur de l’énergie en RDC est ouvert aux capitaux de tout bord. Nous travaillons sur une fiscalité attractive pour ce secteur qui est en train de se mettre en place », a renchéri le DG de l’ANSER.
Au cours de cette conférence mondiale sur le climat, l’ANSER a également capitalisé avec de rencontres bi et multilatérales, afin d’attirer des financements dans les milieux ruraux et périurbains.
« Nous sommes en train de mettre en place un levier pour rendre ce marché viable, c’est le fonds Mwinda », a-t-il informé. « Nous étions donc là pour vendre les opportunités d’affaires, mais aussi présenter les efforts que le gouvernement entreprend pour valoriser le climat des affaires. Il y’a des partenaires qui ont inscrit la RDC dans leurs priorités 2022-2023 ».
Pour ainsi présenter toutes ces opportunités aux investisseurs, l’ANSER organisera une table ronde en début de l’année prochaine, a annoncé le directeur général de cet établissement public.
« Lors de la table ronde, le 26 et 26 janvier, nous allons lancer un certain nombre d’investissements, et ça c’est du concret. Nous avons une dizaine de projets dans le pipeline. En janvier nous allons montrer ce que nous avons pu faire en 2021. 2022 sera pour nous une année où nous allons impressionner avec les résultats », a conclu Idesbald Shinamula.
Alfredo Prince NTUMBA