Que dit l’équipe de riposte sur cette affirmation ? le Chargé des Opérations et réponses épidémiologiques, le Dr Nsio Mbeta Justus a au cours d’une interview exclusive accordée à Environews éclairé les lanternes en ces termes : « La RDC n’est pas le premier pays du monde ou les tests présentés comme négatifs au départ deviennent positifs à l’arrivée. Il y a des gens venus de plusieurs autres pays qui nous ont présentés des résultats négatifs mais qui s’avéraient positifs à l’arrivée. Cela s’explique scientifiquement. Une personne peut faire son test pendant sa période d’incubation. Le temps pour lui de voyager avec un vol de plusieurs heures, comme le test prend 72h, le temps que le voyageur arrive, la maladie évolue. Par conséquent, c’est normal qu’elle soit testée positive à l’arrivée. L’INRB est un laboratoire de haute qualité au standard international. Il présente des tests de haut niveau » a-t-il martelé.
Pour sa part, le Ministre de la Santé, Hygiène et Assainissement, le Dr Jean Jacques Mbungani a réagi. Il a indiqué qu’une enquête de l’Inspection générale de la santé est déjà en cours en vue de voir clair dans cette affaire.
Pour rappel, le Royaume-Uni avait fermé la porte aux voyageurs de la RDC et de la Tanzanie au mois de janvier de l’année en cours. Selon la VOA qui avait livré cette information, le Ministre Britannique des transports Grant Shapps, cette mesure était entrée en vigueur pour arrêter la propagation de la variante du corona virus détectée en Afrique du Sud, pourtant ces deux pays ne sont pas frontaliers à la RSA. De même, les Emirats Arabes unis ont interdit aux voyageurs de la RDC, de l’Ouganda et de la Zambie de s’y rendre. Et, cela n’est pas sans impact négatif sur l’économie car beaucoup d’articles sanitaires ainsi que des véhicules proviennent de Dubaï. Si certains pays estiment que c’est nécessaire de fermer la porte aux ressortissants des pays qui présentent des courbes hautes.
Sarah MANGAZA