Selon un communiqué de presse rendu public par les services de la CCBC, ce deuxième sommet placé sous le haut patronage du Président de la République du Congo Dénis Sassou Nguesso, succède au premier organisé en avril 2018 au Centre International de Conférence de Kintélé, avant la tenue de la 24ème Conférence des Parties (COP 24), à Katowice en Pologne.
Organisé en présentiel et en visioconférence, un mois avant l’ouverture de la 26ème Conférence des Parties, le 2ème Sommet de Brazzaville a réuni les Chefs d’Etat des 15 Etats membres de la CCBC que sont : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Kenya, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, les Sao Tomé & Principe, le Soudan du Sud, le Tchad et la Zambie.
Outre ces 15 Chefs d’Etat, les représentants les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est se sont joints à ce Sommet. Autre hôte de marque, Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, initiateur du Sommet de l’Action, organisé le 16 novembre 2016 à Marrakech au Maroc en marge de la COP22. Sommet au cours duquel fut créé la Commission Climat du Bassin du Congo, la Commission Climat de la Région du Sahel et la Commission des pays insulaires, présidées respectivement par la République du Congo, la République du Niger et la République des Seychelles.
A l’issue de ces travaux, les Etats se sont engagés à ratifier le Protocole instituant la Commission Climat du Bassin du Congo, s’acquitter de la contribution étatique de 370.000USD nécessaire au budget permettant l’accomplissement des missions de la Commission Climat du Bassin du Congo en général et la mise en place avant 2022 de l’Unité de Démarrage du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (UD-F2BC) en particulier. COP26
Les chefs d’Etats et de gouvernement ont réaffirmés leur volonté à œuvrer pour la transformation structurelle des économies dans la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo pour assurer un développement inclusif et durable, de manière à éradiquer la pauvreté et améliorer le bien-être des populations en activant tous les leviers humains, financiers, techniques et technologiques ainsi que les opportunités offertes par l’économie verte et l’économie bleue. : Les chefs
Les Etats vont donner la priorité aux solutions basées sur la nature, notamment, le reboisement et la protection des tourbières et des zones humides telles que les mangroves, compte tenu des avantages environnementaux, sociaux et économiques de cette approche, afin que les bonnes pratiques telles que celles ayant cours dans le Bassin du Congo soient partagées dans toute l’Afrique ;
“ Invitons dès lors l’Union Africaine, la CEEAC, la CAE, le Secteur Privé, les agences du Système des Nations Unies, les fondations philanthropiques, les Ambassadeurs de bonne volonté ainsi que les partenaires techniques et financiers de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, à continuer à apporter leur soutien dans les efforts visant l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congoat et d”, indique la déclartion finale.
Les conclusions de ce Sommet constituent la feuille de route du continent africain qui veut parler d’une même voix lors de la COP26 de novembre 2021 à Glasgow en Ecosse ; il est question pour ces Etats membres de faire bénéficier aux populations africaines des retombées des sacrifices consentis pour la préservation de la biodiversité qui joue un grand rôle dans la lutte contre les changements climatiques dont elles (les populations africaines) ne sont pas responsables pour la plupart des cas.
Mulopwe Kalonji R.