Il s’agit des pays allant des forêts septentrionales du Canada et de la Russie jusqu’aux forêts tropicales du Brésil, de Colombie, d’Indonésie et de la République démocratique du Congo, soit une superficie d’environ 33,7 millions de km2. Durant cette réunion, le premier ministre Boris Johnson a déclaré : « Aujourd’hui à la COP26 les dirigeants mondiaux ont signé un accord historique pour la protection et la restauration des forêts du globe. Ces grands écosystèmes grouillant de vie – ces cathédrales naturelles – sont les poumons de notre planète. Les forêts font vivre des communautés, leur fournissant nourriture et gagne-pain, et absorbent le carbone que nous rejetons dans l’atmosphère. Elles sont essentielles pour notre survie même. »
Cet engagement est appuyé par la promesse d’un financement de 8,75 milliards de livres soit 10,3 milliards d’euros de fonds public versé par 12 pays, dont le Royaume-Uni, sur la période allant de 2021 à 2025.
Cet engagement est appuyé par la promesse d’un financement de 8,75 milliards de livres soit 10,3 milliards d’euros de fonds public versé par 12 pays, dont le Royaume-Uni, sur la période allant de 2021 à 2025.
Ces fonds seront complétés par le versement d’au moins 5,3 milliards de livres soit 6,2 milliards d’euros de la part d’un secteur privé récemment mobilisé sur ces questions. Ils permettront de financer dans les pays émergents, différentes initiatives visant par exemple à restaurer des sols dégradés, à lutter contre les incendies et à soutenir les droits des communautés indigènes.
Le Royaume-Uni consacrera des fonds sur cinq ans pour soutenir les engagements en matière de forêts, pour la protection des forêts tropicales humides d’Indonésie et autres fonds au profit de la LEAF Coalition.
Aux côtés de onze autres donateurs, le Royaume-Uni versera également 200 millions de livres soit 235 millions d’euros de contribution à un nouveau fonds d’1,1 milliard de livres soit 1,3 milliard d’euros destiné à la protection du bassin de Congo, deuxième plus vaste forêt tropicale humide du monde, aujourd’hui menacée par l’exploitation forestière industrielle, l’extraction minière et les activités agricoles.
Dans cette même occasion, les gouvernements représentant 75 % des échanges mondiaux de matières premières essentielles, susceptibles de menacer les forêts (comme l’huile de palme, le cacao ou le soja) promettent d’adhérer à une nouvelle déclaration sur le commerce des ressources forestières, des produits agricoles et des matières premières « Forests, Agriculture and Commodity Trade [FACT] Statement ».
Ces 28 gouvernements s’engageront dans une série d’initiatives permettant de parvenir à un commerce durable et de réduire la pression sur les forêts. Ces initiatives incluent un soutien aux petits agriculteurs et l’amélioration de la transparence des chaînes d’approvisionnement. « Grâce aux engagements sans précédent pris aujourd’hui, nous aurons l’occasion de mettre fin à la longue période durant laquelle l’humanité s’est comportée comme le conquérant de la nature, et d’en devenir au contraire le gardien », conclut le chef du Gouvernement Britannique.
Les forêts sont les poumons de notre planète. Elles absorbent environ un tiers du CO2 émis chaque année au niveau mondial par la combustion des énergies fossiles, mais elles disparaissent à un rythme inquiétant. Chaque minute une surface forestière équivalant à 27 terrains de football est détruite.
Protéger les forêts et mettre fin à l’utilisation destructive des terres est l’une des choses les plus importantes que le monde peut faire pour limiter un réchauffement climatique catastrophique tout en protégeant la vie et l’avenir des 1,6 milliard de personnes dans le monde.
Cette réunion a permis aux dirigeants mondiaux de discuter avec des représentants de peuples indigènes et de communautés locales, des membres de la société civile, des philanthropes, des entreprises et des responsables du système financier. Outre le premier ministre Boris Johnson, SAR le prince de Galles, l’Indonésien Joko Widodo, le Colombien Ivan Duque, l’Américain Joe Biden, le président Congolais Felix Tshisekedi et la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen, ont figuré parmi les intervenants.