« Notre population a compris qu’avec le dérèglement climatique, les pluies ne viennent plus comme avant. Il faut reboiser. Il faut des moyens alternatifs pour préserver la forêt. L’accès à l’énergie est très important. Nous avons besoin d’améliorer notre agriculture. Besoin de l’infrastructure et de la technologie qui nous permet de ne plus nous référer à la forêt pour notre survie… », a-t-elle déclaré.
Elle a par ailleurs souligné l’urgence de trouver un équilibre entre le développement économique et la protection des forêts. Les pays industrialisés doivent tout de même comprendre que tous les fonds mis dans la préservation des forêts, ne constituent pas l’aide au développement. Mais plutôt un investissement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Cette réunion de haut niveau avait mis autour d’une même table des ministres du Pakistan, de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Costa Rica, ainsi que Madame Inger Andersen, Directrice Exécutive du PNUE.
Notons par ailleurs que la discussion a porté sur la manière dont les pays de différentes régions abordent les investissements dans les forêts et sur la façon dont la communauté mondiale doit repenser la valeur des forêts afin de fournir les réductions d’émissions indispensables de 1 Gt/an d’ici 2025.
Inger Andersen, a salué les promesses faites jusqu’à présent par les pays en matière de forêts, mais a souligné que le monde était déjà arrivé ici et que les promesses ne signifient pas que la fin du voyage est proche.
« Fournir des financements aux communautés qui dépendent des forêts et les protègent doit être au premier plan des priorités des gouvernements, avec le Green Gigaton Challenge, la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes et l’ONU-REDD aidant à pousser le monde dans la bonne direction », a-t-elle insisté.
Depuis Glasgow, Alfredo Prince NTUMBA