« Cette Aire Protégée n’est pas le Parc National des Virunga », précise ce communiqué. « L’ICCN demande que toute la lumière soit faite sur les tenants et aboutissants de cette affaire. A cette fin, elle collabore activement avec les autorités judiciaires pour établir les éléments constitutifs du dossier au regard de la loi ».
Par ailleurs, l’ICCN réfute toutes les allégations publiées dans les réseaux sociaux concernant l’existence d’un trafic de munitions au profit des ADF au départ du Parc National des Virunga.
« Les gardes du Parc National des Virunga sont des agents de mise en application de la loi. L’armement et les munitions mis à leur disposition sont approuvés et enregistrés dans le strict respect de la réglementation en vigueur. En aucun cas, des transactions pour assurer l’approvisionnement en munitions ne sont menées par des individus sur le champ opérationnel », précise ce communiqué.
Selon la direction proviniale de l’ICCN, les agents du Parc National des Virunga ont toujours été et restent aux côtés de la population du Territoire de Beni, des FARDC et des autres autorités de l’Etat dans leur combat contre les ADF. Les commentaires sur l’enquête en cours ne doivent pas affaiblir l’entraide et la solidarité face aux forces négatives.
Notons que les attaques sanglantes des ADF contre les gardes du Parc National des Virunga ont fortement augmenté au cours des 6 derniers mois, y compris lors d’interventions pour libérer des otages civils captifs des ADF. Signale ce communiqué. « Les gardes continuent à accomplir leur mission en dépit des menaces qui pèsent quotidiennement sur leur vie ».