Le but de cet atelier était de présenter le développement de l’OBAPAO ainsi que son Système régional d’information de référence (RRIS) et de s’assurer que les points focaux des 16 pays d’Afrique de l’Ouest puissent comprendre et jouer efficacement leurs rôles par rapport à l’observatoire. Avec à la clé, l’engagement et adhésion des participants autour de sa construction et de son opérationnalisation effective.
« Lors de cet atelier, les participants ont pu cerner les arrangements permettant une opérationnalisation effective de l’OBAPAO à savoir l’implémentation des contrats avec l’UICN et le CCR ainsi que l’accord de principe avec UNEP-WCMC
», indique le communiqué final.
Ce moment d’échange a été l’occasion pour l’OBAPAO avec l’appui de l’équipe de BIOPAMA de présenter l’Observatoire régional ainsi que son système d’information de référence (RRIS) aux représentants des 16 Etats membres, à savoir, le Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Bissau, Guinée, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
Selon le communiqué final, les résultats de l’atelier ont montré l’importance stratégique et opérationnelle de l’Observatoire comme un instrument dont les Etats Ouest africains ont grandement besoin pour améliorer leur efficacité de gestion pour la préservation de la biodiversité, dans ses dimensions marine et terrestre.
A l’issue des travaux, les participants ont formulé́ les recommandations notamment, faciliter les passerelles de collaboration et de synergies avec d’autres initiatives et Programmes régionaux concomitants, appuyer le déploiement de campagnes IMET dans les différents pays de la région et former les acteurs régionaux à l’analyse des données collectées.
Les particiants ont également suggéré à L’UEMOA de faire un plaidoyer auprès des Etats membres pour faciliter le partage des données sur les aires protégées à travers l’OBAPAO, faire un plaidoyer pour le positionnement de l’OBAPAO au niveau des négociations de la COP15 CDB comme Centre régional CDB et faciliter la mise en place d’un mécanisme de financement durable de l’Observatoire régional.
Aux Etats de prendre en compte la mise en place de l’Observatoire dans la planification et la gestion des aires protégées nationales, impliquer les points focaux de la CBD dans les activités de l’Observatoire régional pour la Biodiversité et les Aires Protégées, et positionner l’OBAPAO dans les négociations à la COP CBD en tant que Centre Régional CDB.
Alfredo prince NTUMBA