Il était question pour le nouveau locataire de l’ICCN de palper du doigt les conditions dans lesquels travaillent cette vaillante unité. A l’en croire, le pays doit être reconnaissant envers cette unité qui milite jour et nuit pour la protection des parcs nationaux et réserves naturelles apparentées, dont la plupart sont classés comme patrimoine mondial.
« Nous venons d’avoir une excellente conversation avec les officiers du CorPPN. Nous nous sommes convenus de nous mettre au travail tout de suite pour correctement identifier les besoins et les principaux facteurs de blocage afin d’aller dans le sens d’améliorer le travail de cette unité sur le terrain. Nous avons des agents et militaires entraînés, armés et présents sur le terrain qui paient pour leur travail de conservation de lourdes tribus. Il est temps de commencer à les installer dans les meilleures conditions », a précisé le DG a.i.
Il a par ailleurs rapporté qu’un travail de fond sera fait dans le prochains jour pour améliorer davantage la collaboration et la cohabitation entre les écogardes et les communauatés dans et autours des aires protégées.
« Deux thématiques transversales nous préoccupent pour l’instant avec mes collègues militaires. Il s’agit du respect des normes des droits de l’Homme que l’on doit prêter aux agents sur le terrain, et avoir aussi les équipements pour permettre aux écogardes d’être efficaces tout en respectant un certain nombre de contraintes. Nous aurons aussi à travailler sur les mécanismes de plaintes, ainsi que sur l’amélioration de la présence de l’élément féminin dans ce CorPPN », a révélé Olivier Mushiete.
Nelphie MIE