Ces assises dont les participants cibles sont les éco-gardes et éléments de la police judiciaire qui mènent des activités d’application de la loi sur les espèces sauvages à Buta et dans les zones protégées ont pour principal thème : « Renforcement des capacités des éco-gardes et de la police judiciaire dans leur rôle dans le système de justice pénale ».
Au cours de cet atelier, trois modules seront dispensés aux récepteurs. Il s’agit notamment de la législation congolaise sur la Faune, les conditions de validité techniques de rédaction des procès-verbaux, ainsi que l’administration de la preuve en matière pénale.
Ladite formation poursuit sept objectifs à savoir, l’améliorer les aptitudes et compétences des agents de la force publique dans leur rôle dans le système de justice pénale ; l’améliorer la compréhension des agents de la force publique sur le système de justice pénale en RDC ; la formation des agents de la force publique aux conditions de validité et aux méthodes de rédaction des procès-verbaux ; la formation des agents de la force publique à l’administration des preuves pénales ; guider les agents de la force publique lors de leur témoignage devant un tribunal ; guider les agents de la force publique dans l’identification et la présentation des preuves pénale devant les tribunaux ; et définir les pouvoirs et les privilèges de agents de la force publique dans le système de justice pénale.
Le principal résultat attendu par African Wildlife Foundation et son partenaire Institut Congolais pour la Conservation de la Nature est le renforcement des capacités des éco-gardes et des éléments de la police judiciaire dans le système de justice pénale et de les préparer à jouer leur rôle dans les procès pénaux en affinant leurs compétences en matière de procès-verbal et de traitement des preuves criminelles.
A la fin de ces assises, les participants, gratifiés d’un certificat de participation, ont unanimement remercié AWF pour l’initiative prise, laquelle s’inscrit dans le cadre de la promotion de la conservation de la nature.
De plus, ne pouvant pas exercer effectivement les attributions attachées à leur qualité d’officiers de police judiciaire, ni se prévaloir de cette qualité comme le précise l’article 7 de l’ORDONNANCE 78-289 du 3 juillet 1978 relative à l’exercice des attributions d’officier et agents de police judiciaire près les juridictions de droit commun, les écogardes du Domaine de Chasse de Bili-Uéré, ont été habilité par le procureur de la République et ont prêté serment devant ce dernier.
Il sied de noter que cette activité est fiancée par le département d’Etat des Etats-Unis chargé des affaires internationales en matière de stupéfiants et d’application de la loi (INL).
Avec AWF