Nicolas Kazadi a insisté sur la nécessité d’harmoniser les vues entre les ministres sectoriels afin d’avoir une vision commune dans les négociations à mener avec le Fonds CAFI, sous la houlette de Eve Bazaiba, vice-premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable.
Décidément, la RDC veut négocier tout en étant debout, donc d’égal à égal. Car, pour le COPIL, l’heure de l’aide publique au développement est révolue. Les solutions et les efforts que la République démocratique du Congo apporte dans la lutte contre le changement climatique devraient être reconnus et rétribués. Vu que c’est de l’intérêt de tous, cela ne devrait plus être considéré comme un don, mais plutôt comme un droit.
« Nous nous sommes retrouvés pour nous préparer. Il y’a des nouvelles négociations qui arrivent dans le cadre de la COP26, il est important de se préparer pour aller négocier avec force », a précisé Guy Loando Mboyo, ministre d’Etat à l’Aménagement du Territoire.
A l’en croire, les besoins du pays sont déjà clairement identifiés et l’enveloppe à affecter au secteur de l’aménagement du territoire doit être conséquente. « Nous viendrons dans ces assises nous assurer que l’enveloppe soit aussi consistante. Car, le défis est énorme et il faut que l’on tienne compte de cela », a-t-il insisté.
Tirant les leçons de la premiere négociation avec CAFI, menée à la hâte et sans préparation du gouvernement, tous les 7 membres du gouvernement qui jouent un rôle prépondérant dans la gestion directe ou indirecte des ressources naturelles de la RDC, se sont retrouvés pour préparer la stratégie du gouvernement..
« Tous les sept ministres qui composent le Comité de Pilotage du FONAREDD étaient là, c’est très positif. Il était question de préparer les membres du gouvernement pour leur permettre de prendre en charge leurs engagements au niveau de leurs ministères », a informé Félicien Mulenda, coordonnateur du FONAREDD. « Ils prennent à bras le corps toutes les questions qui ont été soulevées, pour orienter les discussions avec les bailleurs sur le prochain cycle de partenariat ».
Au sortir de ces échanges, les membres du COPIL sont rentrés avec une idée éclairée sur le les éléments essentiels de discussion qui seront présentés lors des prochaines négociations. Chaque ministère sectoriel devra travailler et revenir pour la mise en commun des propositions avant de s’engager dans les négociations avec ses partenaires.
Alfredo Prince NTUMBA