Selon le ministre, ces blocs seront vendus dans le but d’augmenter la contribution du secteur au Budget.
“La revue du patrimoine pétrolier et gazier de la RDC nous a permis de sélectionner au total dix-neuf blocs pétroliers qui vont bientôt faire l’objet des appels
d’offres. Ces blocs sont répartis de la manière suivante : neufs blocs dans le bassin sédimentaire de la cuvette centrale, trois dans le bassin côtier en On Shore, quatre dans le Graben Tanganyika, trois dans le lac Kivu”, avait dit le ministre Rubens Mikindo.
Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi n’a pas manqué de venter haut et fort la biodiversité du pays en martelant sur sa préservation, cette
position selon certain Environnementaliste va à contre-courant de la vision du chef de l’État sur la contribution de la RDC dans la lutte mondiale contre le
changement climatique en préservant les forêts du Bassin du Congo ou cuvette centrale et son écosystème.
<< Notre action tient également compte de la préservation des tourbières et ainsi que d’autres écosystèmes indispensables à maintenir l’équilibre du système climatique mondial >>, avait indiqué Félix Tshisekedi lors du Sommet One Planet organisé par le Royaume-Uni et la France.
Plusieurs scientifiques dénoncent déjà l’exploitation pétrolière dans les forêts du Bassin du Congo comporte un double danger. Car elles détruisent les tourbières.
Découvertes à Lokolama dans la province de l’Equateur en 2014, les tourbières de la cuvette centrale où on a recensé 9 blocs pétroliers sont une bombe d’environ 70 milliards de tonnes de carbone.D’où leur protection est plus qu’un impératif.
Un autre danger de l’exploitation pétrolière dans la cuvette centrale a craindre est la destruction de la biodiversité pouvant conduire à une nouvelle épidémie au-delà de Ebola qui consume déjà le pays. Certains animaux sauvages comportant des virus mortels vont devoir fuir leur biotope qui sera détruit et seront en contact avec l’homme.