BIODIVERSITÉ: LE PARC NATIONAL DE L’AKAGERA QUITTE LE BANC DES DÉLAISSÉS. UN BEL EXEMPLE POUR LA RDC ?

Désormais, treize mille espèces d’animaux sont présentes dans cette immense parc de l’Akagera. Il revit enfin. S’il abrite aujourd’hui tous les animaux emblématiques de la savane, il y a encore 10 ans, la faune sauvage avait pratiquement disparu. Mais, à la fin du mois de novembre, le pays a organisé le plus important transfert animalier de l’histoire. Ces rhinocéros blancs qui peuvent peser jusqu’à deux tonnes, ont parcouru 3 400 kilomètres depuis la réserve naturelle privée de Phinda, en Afrique du Sud, dans le cadre d’un programme visant à reconstituer la population de l’espèce, décimée par le braconnage depuis les années 1970.

Pour la petite histoire, le parc national de l’Akagera est un parc s’étendant sur 1 122 km2 établi au nord-est du Rwanda et situé près de la frontière avec la Tanzanie. Le parc, qui tient son nom de la rivière Kagera qui le traverse, a été créé en 1934 dans le but de protéger les animaux de la savane, des montagnes et des marais. Les lacs Shakani et Ihema sont situés dans le parc.

Un exemple pour la RDC ?

La République Démocratique du Congo, malgré sa richesse en biodiversité, a tous le mal du monde à relever son tourisme, un secteur qui soutient les économies des autres pays. L’exemple le plus proche est le Jardin Zoologique de Kinshasa. En réhabilitation depuis plusieurs mois, d’aucuns se demandent si ces travaux prendront fin un jour. Des cages vides, des animaux fatigués car mal nourris ou pas nourris… Comment peut-on prendre des parcs nationaux quand on est incapable de le faire avec un petit jardin zoologique ? Le parc national de l’Akagera n’est-il pas un exemple à suivre ? vidé par le braconnage et l’occupation du parc lors du génocide de 1994, revit à nouveau grâce à la volonté des dirigeants du Rwanda. Cela est-il impossible pour la RDC ?     

Sarah Mangaza

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