Cette activité qui cadre avec le projet « Mobiliser les Acteurs et Parties prenantes pour la prise en compte des droits des communautés locales et peuples autochtone dans la réforme de l’aménagement du territoire », financé Par « Right Ressource Initiative (RRI) », avait pour objectif de rendre inclusif le processus de la réforme de l’aménagement du territoire en République Démocratique du Congo.
Représentant le Ministre de l’aménagement du territoire, le Secrétaire Général à l’aménagement du territoire Monsieur Konde a saisi cette opportunité pour interpeller les élus du peuple sur leur apport dans la sensibilisation et la vulgarisation de la loi et du document de la politique nationale de l’AT.
« La politique nationale d’aménagement du territoire a été validée par le gouvernement en date du 3 Juillet 2020 et nous avons été autorisés par la primature pour procéder au lancement de la sensibilisation et de la vulgarisation de cette politique. Au jour d’aujourd’hui, le débat que nous allons entamer ici, c’est juste solliciter votre diligence pour que cette loi puisse effectivement la loi qui est au parlement soit examinée et votée enfin de donner le gouvernement de la République d’un instrument de taille pour réduire les différentes difficultés que nous avons de la superposition des titres à tous les niveaux », a-t-il indiqué.
Les élus du peuple, membres de la Commission ATINTIC du parlement, convaincus du bien fondé de ce projet de loi, ont parcouru avec satisfaction ce projet des réformes et ont réagi par la voix du Président de cette commission, José Engbanda, « … à ce stade, il devient impérieux d’appréhender l’Aménagement du Territoire comme l’expression spatiale des politiques économiques, sociales, culturelles et écologiques. Il est ainsi à la fois une discipline scientifique et une technique administrative à travers ces outils, instruments, procédure et une politique conçue comme une approche globale visant un développement équilibré de l’espace physique et de son groupe social… Les incidences d’une mauvaise gestion de la problématique d’aménagement du territoire sur les communautés locales exposent notre pays à plusieurs conflits des gestions des terres entre différents acteurs justifiant des tensions communautaires qui menacent la cohésion nationale… La gestion de notre patrimoine mérite d’être appréhendé avec parcimonie afin de préserver des générations futures de tout impact destructeur du fait de l’utilisation abusive de nos ressources naturelles ».
Cette planification participative de l’aménagement du territoire sur base des consultations et du consentement libre et informé au préalable, ainsi que la clarification de la propriété foncière et le schéma d’utilisation des terres sont les élémentS constitutifs d’un développement durable non destructeur des ressources naturelles et non violateurs des droits des communautés locales et peuples autochtones.
Sebrown NSIMBA