« En effet, il a été constaté que le niveau de connaissance et d’appropriation par les différentes parties prenantes des enjeux liés aux négociations des Accords internationaux en matière de Biodiversité, de gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers et de lutte contre le changement climatique, reste encore insuffisant. De ce fait, il est envisagé une implication renforcée des communicateurs et acteurs de médias dans ces processus importants», a indiqué la ministre de l’Environnement du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Au regard des enjeux importants sur les questions climatiques et celles de la biodiversité, cet atelier de Brazzaville doit baliser le chemin vers une voix unique que doit laisser entendre la COMIFAC dans toutes ses communications lors de ces grands sommets.

« Le présent atelier s’inscrit dans l’optique de partager de façon coordonnée une position commune sur les contributions et attentes des pays de la sous-région aux différentes rencontres internationales. Ces contributions s’inscrivent aussi dans le cadre du suivi, par les pays d’Afrique Centrale, des accords internationaux à l’instar des trois Conventions de Rio, notamment celles sur la Diversité Biologique, le Changement Climatique et la Désertification », a renchéri Arlette Soudan-Nonault.

Pour le président du RECEIAC, Raoul Siemeni, l’atelier de Brazzaville est une rencontre de choix, pour les membres de son réseau, de mettre à profit leurs expertises et leurs expériences au service de l’accompagnement de la mise en oeuvre de la stratégie de Communication de la COMIFAC, ses pays membres et partenaires dans le cadre de leur participation aux grands évènements internationaux à venir.

« Le RECEIAC se propose dans cet engagement, de se mettre aux cotés de la COMIFAC pour l’accompagner dans son positionnement stratégique pour une valorisation accrue du bassin du Congo et son potentiel à tous les niveaux, de manière à accroitre sa visibilité, sa crédibilité et susciter une plus grande adhésion des décideurs politiques, partenaires techniques et financiers au plus haut niveau à l’échelle internationale, sous-régionale et nationale », a-t-il précisé.

Conformément à l’Axe Transversal N°3 du Plan de Convergence révisé de la COMIFAC (2015-2025), la Communication, la sensibilisation, l’information et l’éducation, restent un pilier important et essentiel pour contribuer à induire les changements de comportement, influencer les décideurs, les politiques, les Partenaires techniques et financiers tant à l’échelle sous-régionale qu’internationale.

« Les membres du RECEIAC par ma voix, saisit l’occasion de cet Atelier, pour réitérer avec force et fermeté, son engagement à soutenir et à accompagner le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, ses pays membres et partenaires dans la création des conditions idoines pour une Communication plus forte et efficace au niveau international, sous-régional, national et local », a déclaré Monsieur Siemeni.

Notons par ailleurs que cette année reste décisive sur tous les plans, car elle connaîtra la tenue de plusieurs sommets, notamment sur la conservation, la biodiversité, le climat et les forêts. Les pays du bassin du Congo, avec leurs forêts qui constituent le 2ième poumon écologique de la planète, après celui de l’Amazonie, devront parler d’une seule voix audible et crédible. Cet atelier a été rendu possible grâce aux moyens financiers de la GIZ.

Alfredo Prince NTUMBA