«Il faut aller sur terrain pour rencontrer les attentes de chaque enfant. Grâce à des décentes vous pourrez avoir la possibilité de les catégoriser par rapport à leur âge. Cette démarche est importante puis qu’il y’a des enfants qui ont été amenés sans leur consentement ni de leurs parents. Les zones sont les plus souvent fréquentées par les groupes armées. Imaginez qu’ils tombent entre leurs mains de ces gens. Le pire serait qu’ils finissent par devenir des membres de ces groupes armées.», a rapporté Jean Michel, Ndume, conseiller technique chargé des ressources naturelles chez FECOMICO.

A en croire ce scientifique, ces enfants courent des risques puis que ces carrières minières artisanales sont en écoulement permanent. Alors il est temps que le gouvernement trouve le moyen pour les renvoyer dans leurs domiciles.

« Nous demandons au gouvernement d’agir pour mettre à terme à ce danger que court les enfants. Ils se creusent seuls leur tombe. Pour arriver à effacer la présence de ces enfants, le gouvernement peut commencer par organiser des ateliers de sensibilisation afin de conscientiser tous les acteurs, les parents et enfants sur les méfaits, causes et conséquences de travailler dans des mines artisanales », a renchéri Jean Michel.

Ce bureau a suggéré également au gouvernement congolais de réfléchir sur les activités palliatives d’autant puis que la population de ces régions vit déjà dans la précarité. Les membres de FECOMICO demandent au gouvernement de penser sur comment soutenir les familles qui dépendent des revenus que gagnent ces enfants. 

« Ce sont des enfants qui sont déjà habitué à toucher de l’or. Certains d’entre eux 15 ans ou 17 ans sont à mesure de gagner jusqu’au-delà de cent dollar la semaine. Pour arriver à convaincre un enfants comme ça il faut que vous soyez à mesure de lui proposer un travail qui peut lui apporter ce qu’il gagne ou plus. Il est évident que ce n’est pas tout le monde qui va accepter facilement d’abandonner ce travail. La plus grande partie est mineure dans ces mines. Il va falloir réorienter ces adolescents aux études. Pour ceux qui refusent les études nous suggérons qu’on leur trouve un fonds pour le commerce des denrées alimentaires par exemple. C’est triste de voir ces enfants faire de tels travaux », s’est indigné Jean Michel, Ndume, conseiller technique chargé des ressources naturelles chez FECOMICO.

Signalons que l’Ambassadeur des États-Unis en RDC a après sa rencontre avec le vice-ministre des Mines, Godard Motemona rassuré le soutien des Etats unis d’Amériques dans la bonne gouvernance de ce secteur, en vue d’éradiquer la fraude et la corruption qui gangrènent ce secteur. Entre temps le ministère des mines a promis d’allouer des efforts pour lutter contre la fraude minière ainsi que contre les travaux des enfants dans les mines artisanales.

Albert MUANDA