Des étudiants sensibilisés sur les menaces fauniques en RD Congo

« Tout jeune congolais où que nous soyons, nous avons l’obligation de dénoncer des crimes liés à l’environnement. Parce qu’il s’agit bien de notre avenir. La biodiversité constitue notre bien commun à tous, et le plus précieux. C’est à nous la responsabilité de veiller à son équilibre. Pour cela, il faut agir en dénonçant des pratiques délétères de ce genre », a déclaré Jonathan, Shuka Jeyaraj, coordonnateur national de l’OCGL. 

Les produits et services rendus par la biodiversité contribuent de manière significative au bien être de la population congolaise. La vaste majorité de la population rurale congolaise en dépend pour sa survie. Il est donc nécessaire d’impliquer les jeunes congolais dans cette lutte.

« La jeunesse a une force vive de convaincre d’autres couches de population. Il faut sensibiliser les populations sur l’importance de garder et de préserver jalousement nos espèces fauniques. Des espèces qui nous donnent une valeur ajoutée par rapport aux autres Etats. Nous devons comprendre et faire comprendre aux autres que notre survie dépend de cet équilibre », a rapporté Emmanuel Lokpaka, ambassadeur de UICN-PAPACO.

Face à cette situation inquiétante, les panélistes ont incité les participants à retransmettre les connaissances acquises auprès de leurs proches. Ils sont convaincus que cette démarche serait efficace pour agir en urgence au niveau local afin de réduire sensiblement ce risque dont les conséquences seront irréversibles et dangereuses. 

En RDC, l’article 36 de la loi n°11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement clarifie certaines règles relatives à la conservation et à la gestion durable des ressources naturelles, de la diversité biologique, des écosystèmes, des sites et monuments situés sur le territoire national. Ces règles doivent être respectées afin de sanctionner les réseaux de trafiquants dans et en dehors du pays. 

 « Nous avons une forte pression qui est exercée sur la faune parce qu’il y’a encore de la demande à travers le monde. La demande des produits provenant des espèces d’animaux sauvages est lucrative. Cette soif continue à pérenniser la chasse dans des zones protégées pour desservir des usines de fabrication des vêtements, des statuts ainsi que la consommation. C’est pourquoi Conserv Congo attend mener des actions dans des cités pour démanteler les réseaux des fournisseurs d’armes et des rançons aux braconniers», a renchéri Adams Cassinga, fondateur de Conserv Congo.

La République Démocratique du Congo est comptée parmi les pays du monde qualifiés de méga biodiversité. Cette situation est liée aussi bien par l’immensité de son territoire que par la variété des conditions physiques et climatiques influant sur la richesse biologique. Les estimations récentes accordent aux forêts congolaises une superficie de 155,5 millions d’hectares, couvrant près de 67 % de l’étendue nationale. Le pays représente environ 10% des forêts mondiales et plus de 47% de celles de l’Afrique.

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